Mondiaux de Basket ' Les forces en présence

1. L’Argentine

Championne olympique en titre, l’Argentine sera le favori numéro 1 avec l’équipe américaine. Son effectif est composé de joueurs qui se connaissent parfaitement et d’une superstar en la personne d’Emmanuel Ginobili, co-équipier de Tony Parker aux Spurs de San Antonio. Le jeu argentin est un mélange de défense rugueuse (Andrès Nocioni est déjà considéré comme un des joueurs les plus durs de toute la NBA) et d’une circulation de balle en attaque qui n’a pas d’égal dans le monde.

Méfiance tout de même, car les matchs de préparation ont démontrés que cette équipe n’est pas intouchable. Pour que les argentins signent un doublé JO/Mondiaux il leur faudra de plus un Ginobili au sommet de son art lui qui sort d’une saison difficile en NBA.

2. Le TeamUSA

Si les matchs de préparation sont souvent trompeurs en ce qui la concerne (la décontraction ayant tendance à s’envoler dès le début de la compétition), il semblerait que cette année on assiste à un retour d’une équipe de grande qualité. Comment pourrait-il en être autrement quand vous alignez des joueurs comme James, Wade, Anthony, Arenas, Brand etc.

Mike Krzyzewski semble en plus avoir trouver un superbe équilibre et pourra compter sur la motivation de sa jeune équipe (qui comparativement aux escouades de vieux briscards ne prend pas ces mondiaux comme une corvée après des saisons qui peuvent compter jusqu’à 3 fois plus de matchs qu’en Europe!!!).

3. La Serbie

Les serbes sont à un tournant de l’histoire de leur sélection nationale. Exit les Divac, Stojakovic et Bodiroga! Place à la nouvelle génération qui ne manque pas de talent à l’image de Darko Milicic. La principale force des serbes résident dans leur science du basket maîtrisé. Les sélections serbes ont toutes cette caractéristique en commun de maîtriser l’horloge des 24 secondes comme personne. S’ils n’ont pas le jeu le plus flamboyant ils sont diablement efficaces comme le rappelle leur palmarès impressionnant en Europe et leur titre de champion du monde acquis aux derniers mondiaux aux dépens des argentins.

Si l’équipe pourrait se révéler un peu jeune cette année, il faudra compter avec elle de plus en plus dans les années à venir.

4. La Grèce

Claude Bergeaud, le sélectionneur national français, doit encore en faire des cauchemars. La dernière demi-finale de l’euro illustre parfaitement ce qui fait la force de cette équipe de Grèce: une vaillance sans faille. Tous les joueurs de l’effectif se connaissent parfaitement et proposent des garanties très intéressantes: physique, conservation de balle impeccable (c’est même une marque de fabrique),et très peu de passage à vide au cours d’un match. On a l’a un sérieux concurrent à la course au titre qui rêve de réaliser le doublé championnat d’Europe / championnat du monde.

5. L’Espagne

Impressionnants dans cette phase de préparation, les espagnols emmenés par leur star estampillée NBA Pau Gasol seront eux aussi de féroces candidats à la course au titre. Son jeu qui repose sur la bonne balance entre le jeu intérieur et les shoots à 3 points (Juan Carlos Navarro est un de nos favoris pour le titre de meilleur marqueur), est très difficile à enrayer. Quand on voit en plus que le physique, faiblesse historique de l’équipe, est de plus en plus solide, il se pourrait bien que cette équipe d’Espagne crée de nombreuses surprises.

6. L’Allemagne

Si vous disiez il y a encore peu de temps que l’Allemagne serait parmi les favoris d’un mondial de basket, on vous aurait gentiment précisez que le basket ne se joue pas avec les pieds. Et pourtant aujourd’hui il s’agit d’une réalité, tout cela grâce à un homme: l’allemand volant Dirk Nowitzki. Si l’on a tendance à penser (à juste titre) qu’un joueur ne fait pas une équipe, celui-ci a montré de tels talents de leader que ses médiocres partenaires ont suivis sont exemples et deviennent de plus en plus forts à chaque compétition comme l’illustre leur récent titre de vice champion d’Europe.

Et la France dans tout ça nous direz vous. Si le potentiel affiché est des plus intéressant, il semble (et les matchs de préparation l’illustre à merveille) qu’il soit encore trop tôt pour viser le titre avec cette équipe. Le but au Japon sera d’emmagasiner un maximum d’expérience pour les prochains rendez-vous. En même temps si cette équipe peut réaliser de grandes choses dès ce mois-ci, nous ne viendrons pas nous plaindre. Loin de là!