Ce qu’il faut retenir des 24 dernières heures
Une manifestation pro-Palestine en marge d’ASVEL – Le Mans
Le match d’ouverture de la saison de Betclic Elite à Villeurbanne a été perturbé par des manifestants pro-palestiniens. Un événement qui survient après l’annulation d’un tournoi en Israël auquel devait participer le club de Tony Parker.
Il restait 6 minutes et 55 secondes dans le deuxième quart-temps quand des supporters munis de drapeaux de la Palestine ont fait irruption en tribune latérale, interrompant la rencontre de rentrée de Betclic Elite entre l’ASVEL et Le Mans durant un petite dizaine de minutes sous les yeux du président Tony Parker et du président de la Ligue Nationale de Basket, Philippe Ausseur.
WNBA : A’ja Wilson (Las Vegas) élue MVP à l’unanimité
La pivot des Las Vegas Aces A’ja Wilson (1,93 m, 28 ans) est devenue dimanche la deuxième joueuse de l’histoire de la WNBA à remporter le trophée de MVP de la ligue, via un panel de médias, en étant élue à l’unanimité soit en recueillant les 67 votes de la première place pour 670 points.
La seule autre MVP unanime fut l’arrière de Houston Cynthia Cooper lors de la saison inaugurale de la WNBA en 1997.
Napheesa Collier (Minnesota Lynx, 467 points), a terminé deuxième sur 66 des 67 bulletins de vote. Breanna Stewart (New York Libertyn 295 points) s’est classée troisième, Caitlin Clark (Indiana Fever, 130 points) 4e et Alyssa Thomas (Connecticut Sun, 83 points) 5e.
Objectif Draft NBA 2025 pour les prospects français de Betclic Elite
Cette semaine, le Media Day 2024 de la LNB a été marqué par la présence de nombreux joueurs français à l’avenir très prometteur. De l’étoile montante Nolan Traoré aux champions d’Europe U20, ces prospects comptent bien s’affirmer en Betclic Elite avant le potentiel grand saut vers la NBA.
Alors que la jeunesse française a fait sa rentrée des classes au début du mois de septembre, celle du basket tricolore s’est donnée rendez-vous ce mercredi à Paris à l’occasion du Media Day. Un événement qui marque le début de la nouvelle saison, dont le casting 2024 a confirmé une tendance forte de ces dernières années : le basket français fait émerger de nombreux talents de top niveau mondial – Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly, Zaccharie Risacher, Alex Sarr et Tidjane Salaün entre autres – et il compte plus que jamais s’appuyer dessus dans les prochains mois.
Après un été où les Tricolores ont à nouveau fait carton plein dans les compétitions de jeunes et qui a vu la France placer deux de ses représentants au sommet de la Draft NBA, 8 des 16 clubs de Betclic Elite ont choisi d’être représentés par un joueur âgé de 21 ans ou moins pour cette journée des médias. Une belle mise en valeur de ces « prospects », d’autant que plusieurs d’entre eux pourraient viser une sélection à la prochaine Draft NBA qui aura lieu en juin 2025. Avec autant de pépites réunies sur un même événement, les questions sur un potentiel départ de l’autre côté de l’Atlantique dans quelques mois n’ont pas tardé à arriver.
3×3 : Paris tombe en finale du Master de Shanghai
L’équipe de Paris est parvenue en finale du Master de Shanghai où elle a été battue par Riffa, qui représente le Bahreïn.
Il s’agit de la troisième finale de Masters cette saison de l’équipe de Paris après Marseille et Lausanne. L’équipe parisienne composée des deux médaillés d’argent olympiques Franck Seguela et Jules Rambaut plus Hugo Suhard et Paul Djoko a battu Wuxi, Liman, Princeton et Oulan-Bator avant de s’incliner face à Bahreïn, 15-20.
Loïc Schwartz (Saint-Quentin) : « L’effet de surprise ne vaudra plus »
Le Belge Loïc Schwartz (1,98 m, 31 ans) en est à sa troisième saison à Saint-Quentin et il s’y sent comme un poisson dans l’eau.
C’est en fait la quatrième saison de Loïc Schwartz en France puisqu’il a joué auparavant à Orléans et la cinquième hors de son pays ; il a transité auparavant en Grèce à Patras.
L’arrière belge et SQBB ont démarré très fort la saison avec une victoire sur Monaco (68-66) à laquelle il a contribué avec 11 points et 5 rebonds pour 13 d’évaluation. L’interview réalisée par La Dernière Heure date de la veille du match et Loïc Schwartz affichait beaucoup d’humilité :
Un accord sectoriel pour l’égalité entre femmes et hommes
Un accord sectoriel entré en vigueur le 1er juillet 2024, vise à promouvoir l’équité, la structuration et l’attractivité du basket féminin de haut-niveau.
Cet accord, décrit comme une avancée sociale remarquable, ne vise pas uniquement à l’instauration de minima salariaux. Il place l’équité et la santé des acteurs (joueuses et entraineurs) au cœur de ses préoccupations, intégrant notamment le renforcement des mesures de prévoyance liées à l’incapacité, à la grossesse et à la perte de licence. Il s’engage pour l’égalité entre femmes et hommes.
Strasbourg-Chalon : Dominic Artis au buzzer
Ce n’est que sur un panier à trois-points au buzzer de Dominic Artis que la SIG Strasbourg s’est dépêtrée de l’Elan Chalon, 83-80.
« Je me sentais bien pour prendre ce dernier tir. Pendant le temps-mort, l’équipe m’a fait confiance. La confiance du staff a aussi été très importante pour moi. En plus, j’avais raté le dernier tir dimanche dernier contre Nancy. J’y ai pensé toute la semaine et j’ai travaillé pour que ça ne se reproduise plus », a commenté le héros du jour en conférence de presse.
42 000 personnes au Stade panathénaïque d’Athènes pour Panathinaikos-Partizan
Le temps était sec mais frais pour ce match de gala en plein air en mémoire de Pavlos Giannakopoulos, l’ancien propriétaire du club d’Athènes, et c’est le Partizan Belgrade qui s’est le mieux adapté à ces conditions spéciales, 75-64.
C’est une marée humaine qui s’est précipité au Stade de Marbre -son autre nom- qui fut édifié pour les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en 1896. C’est tout d’abord le chiffre de 35 000 spectateurs qui a été annoncé avant que le Panathinakos le porte officiellement à 42 000. Ce n’est pas toutefois un record puisque environ 80 000 personnes avaient assisté à la finale de la Coupe des Coupes en 1968 entre l’AEK et le Slavia de Prague.
Pour Vincent Poirier, la Pro B est du même niveau que la G-League !
L’international Vincent Poirier (2,13 m, 30 ans), qui a quitté le Real Madrid pour Anadolu Efes, estime que la G-League -il y a joué lors de la saison 2019-20- n’est pas d’un niveau supérieur à la Pro B française.
Interrogé par Eurohoops, Vincent Poirier a tout d’abord indiqué pourquoi il a souhaité rejoindre l’équipe turque d’Anadolu Efes :
« L’Efes m’a offert l’opportunité d’être un joueur plus important que je ne l’étais à Madrid. Je dis ça en termes de temps et d’impact que j’aurai sur le jeu. L’Efes est une équipe avec de grands objectifs, qui essaie de revenir au niveau du Final Four et de gagner l’Euroleague. Il y a aussi des joueurs ici qui savent comment être un champion, qui ont remporté le championnat deux fois (2021 et 2022). L’Efes était donc un excellent choix pour moi pour aller jouer au basket. Je vais être honnête avec vous, j’étais vraiment mal à l’aise après certains matchs à Madrid. Je voulais avoir plus d’opportunités et montrer que je pouvais faire mieux. J’ai donc relevé un nouveau défi. Ce ne sera pas facile, mais je n’ai pas peur, j’ai déjà changé d’équipe auparavant. »