Jean-Pierre Siutat fait le bilan de l’âge d’or du basket français

 L’Assemblée Générale de la FFBB qui s’est tenue du 18 au 20 octobre à La Mutualité, à Paris, a célébré Jean-Pierre Siutat. Onze invités d’honneur dont le président de l’Euroleague, le Serbe Dejan Bodiroga, l’ancien président de la FIBA Europe, le Turc Turgay Demirel, et encore les trois coaches des équipes de France médaillées d’argent aux JO de Paris, Vincent Collet, Jean-Aimé Toupane et Karim Souchu, ont tour à tour pris la parole pendant qu’un artiste réalisait en direct un portrait-fresque sur l’estrade. Après son discours, l’assemblée a réservé une standing ovation à JPS pour le remercier d’avoir boosté le basket en France à différents niveaux.

Jean-Pierre Siutat fut notamment le coach de l’équipe féminine de Tarbes, son manager général, l’architecte de l’Euro 1999, le président de la Ligue Féminine, avant d’être à la tête de la candidature de la Coupe du monde 2010 -ce fut la Turquie qui fut choisie-, puis à partir de 2009 le vice-président de la FFBB, ce qui en fit le bras droit de Yvan Mainini avant que celui-ci cède son poste pour devenir président de la FIBA. Jean-Pierre Siutat fut ensuite candidat à la présidence de la FIBA Europe mais c’est l’Espagnol Jorge Garbajosa qui fut élu. La plaie ne s’est pas refermée.

Le 14 décembre, l’AG élective de la FFBB va lui trouver un successeur. Son nom fait peu de doutes. Il s’agit de Jean-Pierre Hunckler, natif du Côteau (42), il y a 65 ans, aujourd’hui retraité après avoir été chef d’entreprise, qui est un ancien arbitre de haut niveau -il a sifflé 14 ans en première division-, qui fut président de la ligue du Lyonnais, et qui est premier vice-président à la FFBB depuis 2010.

JPS avec son « gâteau d’anniversaire » lors de l’AG. ©BasketEurope

 Qu’est-ce qui motive que vous ne vous représentiez pas à la présidence de la fédération et quand avez-vous pris cette décision ?

Je l’ai annoncé lors de l’Assemblée Générale de 2020 lors de l’élection en disant que c’était mon dernier mandat. Pour plusieurs raisons. En 2020, on savait que l’on avait les Jeux, on était déjà dans le process de la préparation, et je savais que ça serait difficile de rebondir après. J’ai un certain âge (NDLR : il aura 66 ans le 23 décembre). Cela fait 28 ans que je suis à la fédération. J’ai tout donné. C’est dur, c’est un métier qui n’est pas facile. Ce mandat a été très difficile.

De quoi êtes-vous le plus fier durant vos mandats ?

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