Cholet est le seul leader de la Betclic Elite !

Cholet est le seul leader de la Betclic Elite !

L’ASVEL s’est présentée avec Joffrey Lauvergne, mais de nouveau sans Paris Lee et cette fois sans Edwin Jackson. De son côté, Cholet Basket est privé pour plusieurs semaines de son meneur et top scoreur TJ Campbell blessé au pied et auquel le club cherche un pigiste médical.

Davantage encore que ces défections c’est le fait que les Villeurbannais livraient leur 5e match en 9 jours qui explique leur manque de ressorts. Il est évidemment plus éprouvant de jouer l’Euroleague que la FIBA Europe Cup, mais l’ASVEL a le budget et le roster pour être sur deux compétitions à fond. En fait, seuls Théo Maledon (24 points, 27 d’éval) et Nando De Colo (16 points) ont été dans les clous. Du moins offensivement.

Après Paris, Cholet s’est donc payé la tête d’une deuxième équipe d’Euroleague maximalisant son potentiel. Le combo guard de 17 ans Soren Bracq a été un étonnant facteur X en première mi-temps, Bastien Vautier a dominé Neal Sako (18 à 3 à l’éval) et Andre Roberson (19 points, 25 d’éval) a prouvé -si besoin était- que Cholet a intérêt à le prolonger s’il veut conserver son standing.

Le moment de grâce de Soren Bracq

Lors des échanges initiaux, l’ASVEL s’en remettait à Nando De Colo (7 points sur les 6 premières minutes) alors que, beaucoup plus inattendu, Fabrice Lefrançois sortait de son chapeau Soren Bracq (1,94 m, né en février 2007 !), auteur de 11 points à 4/5 aux shoots en quatre minutes. Ce n’était que sa 4e apparition en Betclic Elite et son sang froid résiste visiblement à toutes épreuves.

CB va se retrouver ainsi nanti de neuf points d’avance (20-29), Bastien Vautier apportant toute sa science du jeu à l’intérieur souvent au détriment de Neal Sako. Théo Maledon and Co réagissaient alors et Villeurbanne gommait son retard mais sa défense était bien trop molle et Cholet lui infligeait un 0-8 puis sur un dernier éclair de Nathan De Sousa (une pénétration et un 2+1), son avance était fixée à +9 à la mi-temps (41-50).

L’ASVEL n’est jamais revenue

L’ASVEL allait-elle réagir au retour des vestiaires ? Pas du tout. Les deux premières minutes étaient catastrophiques pour l’équipe de Pierric Poupet qui concédait jusqu’à 15 points de débours : 43-58.

Villeurbanne semblait vouloir hausser le ton mais Cholet répondait du tac au tac : 51-66 (26e). Y compris défensivement comme sur ce contre de Bastien Vautier sur Joffrey Lauvergne. Via les incursions meurtrières de Théo Maledon (18 points en 17 minutes), l’ASVEL se rapprochait à 63-72, mais les Choletais redonnaient un coup d’accélérateur et possédaient toujours une belle marge après trois périodes : 64-78.

Deux trois-points de suite de Melvin Ajinça pouvaient donner l’illusion d’un come back de l’ASVEL, mais la maîtrise collective des Choletais était impressionnante.

A 5’12 de la fin, l’écart était monté à +19 (72-91). Pour Cholet, le tour était joué. L’ASVEL concédait sa première défaite à domicile de la saison dans le championnat de France. Et prendre plus de 100 points dans un match à enjeu comme celui-ci prouve que tout ne tourne pas complètement rond.

La boxscore est ICI.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *