ITW Kadri Moendadze : « Je profite de ce break pour avancer dans mes projets à Mayotte »

ITW Kadri Moendadze : « Je profite de ce break pour avancer dans mes projets à Mayotte »

À 30 ans, Kadri Moendadze ouvre une parenthèse dans sa carrière. Débarqué au centre de formation de Cholet alors qu’il n’était qu’adolescent, le Mahorais a franchi toutes les étapes du circuit professionnel français, qu’il n’a jamais quitté. Après deux années en Betclic Elite avec Roanne, l’homme aux 318 matches de LNB a rebondi en Pro B à Évreux pour un remplacement d’un mois en octobre dernier (7,2 points, 4,3 rebonds en 23 minutes sur 5 matches). 

ITW Kadri Moendadze : « Je profite de ce break pour avancer dans mes projets à Mayotte »
© DR

Sa pige terminée, l’arrière-ailier (1,91 m, 30 ans) s’adjuge un break pour se focaliser sur des projets personnels dans son île natale, pour laquelle il se sent « redevable ». Pour Basket Europe, le natif de Mamoudzou explique sa démarche depuis Mayotte, où il s’entretiendra avec le club de Vautour de Labattoir pour le reste de la saison. Avant de viser un retour en LNB à l’été 2025.

Pour quelles raisons avez-vous décidé de ne pas rejouer cette saison après votre pige à Évreux ?
« Avant tout, je précise que j’ai eu des discussions avec plusieurs clubs. Je n’ai pas vraiment décidé de ne pas reprendre à la rentrée mais c’était plus compliqué de trouver un club. Après ma pige à Évreux (NDLR : qui a pris fin après le match de Denain, le 29 octobre dernier), nous avons décidé de ne pas continuer ensemble. J’y ai vu une opportunité de poursuivre plusieurs projets personnels que j’ai mis en place sur l’île de Mayotte. Il faut savoir que j’ai commencé le basket de haut niveau à 15 ans à Cholet. Aujourd’hui, j’ai 30 ans et je n’ai jamais eu de break réel depuis que j’ai commencé. J’ai construit au fil des années un projet de post-carrière ici. J’ai simplement estimé que je pouvais prendre le temps de faire avancer mes projets pour que tout soit en place quand j’aurai terminé ma carrière de basketteur. 

Quels sont ces projets ?
J’ai toujours été intéressé par le professorat de sport. L’objectif, c’est de participer au développement du sport sur l’île de Mayotte. Je me sens redevable. J’aimerais redonner à Mayotte et à la jeunesse mahoraise à travers mon parcours. Je veux donner la chance à plein de jeunes Mahorais d’avancer plus vite, de devenir professionnels et même essayer de faire mieux que moi. L’idée, c’est de mettre en place une structure entre le privé et le public pour travailler avec les instances du sport sur l’île. C’est un projet qui me tient à cœur.

« Je n’ai jamais considéré que j’étais le meilleur joueur de l’île (Mayotte) » 

Vous n’êtes plus le seul Mahorais en LNB puisque le jeune Maxime Sconard est passé pro à Blois en 2023 mais vous n’êtes que deux. Est-ce une anomalie selon vous ?

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À 30 ans, Kadri Moendadze ouvre une parenthèse dans sa carrière. Débarqué au centre de formation de Cholet alors qu’il n’était qu’adolescent, le Mahorais a franchi toutes les étapes du circuit professionnel français, qu’il n’a jamais quitté. Après deux années en Betclic Elite avec Roanne, l’homme aux 318 matches de LNB a rebondi en Pro B à Évreux pour un remplacement d’un mois en octobre dernier (7,2 points, 4,3 rebonds en 23 minutes sur 5 matches). 

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Sa pige terminée, l’arrière-ailier (1,91 m, 30 ans) s’adjuge un break pour se focaliser sur des projets personnels dans son île natale, pour laquelle il se sent « redevable ». Pour Basket Europe, le natif de Mamoudzou explique sa démarche depuis Mayotte, où il s’entretiendra avec le club de Vautour de Labattoir pour le reste de la saison. Avant de viser un retour en LNB à l’été 2025.

Pour quelles raisons avez-vous décidé de ne pas rejouer cette saison après votre pige à Évreux ?
« Avant tout, je précise que j’ai eu des discussions avec plusieurs clubs. Je n’ai pas vraiment décidé de ne pas reprendre à la rentrée mais c’était plus compliqué de trouver un club. Après ma pige à Évreux (NDLR : qui a pris fin après le match de Denain, le 29 octobre dernier), nous avons décidé de ne pas continuer ensemble. J’y ai vu une opportunité de poursuivre plusieurs projets personnels que j’ai mis en place sur l’île de Mayotte. Il faut savoir que j’ai commencé le basket de haut niveau à 15 ans à Cholet. Aujourd’hui, j’ai 30 ans et je n’ai jamais eu de break réel depuis que j’ai commencé. J’ai construit au fil des années un projet de post-carrière ici. J’ai simplement estimé que je pouvais prendre le temps de faire avancer mes projets pour que tout soit en place quand j’aurai terminé ma carrière de basketteur. 

Quels sont ces projets ?
J’ai toujours été intéressé par le professorat de sport. L’objectif, c’est de participer au développement du sport sur l’île de Mayotte. Je me sens redevable. J’aimerais redonner à Mayotte et à la jeunesse mahoraise à travers mon parcours. Je veux donner la chance à plein de jeunes Mahorais d’avancer plus vite, de devenir professionnels et même essayer de faire mieux que moi. L’idée, c’est de mettre en place une structure entre le privé et le public pour travailler avec les instances du sport sur l’île. C’est un projet qui me tient à cœur.

« Je n’ai jamais considéré que j’étais le meilleur joueur de l’île (Mayotte) » 

Vous n’êtes plus le seul Mahorais en LNB puisque le jeune Maxime Sconard est passé pro à Blois en 2023 mais vous n’êtes que deux. Est-ce une anomalie selon vous ?

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