Ce qu’il faut retenir des 24 dernières heures
Grand entretien – Isaïa Cordinier (Virtus Bologne) : « Mon statut a changé »
Ses JO et la fierté familiale, sa nouvelle dimension à la Virtus Bologne, ses liens avec la NBA, la vie en Italie, ses souvenirs d’Antibes, son désir d’honorer le maillot bleu… Avant d’affronter Paris ce jeudi, le jour de ses 28 ans, Isaïa Cordinier se livre dans une interview à Basket Europe.
Votre père Stéphane a terminé 4e aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 avec l’équipe de France de handball. Est-ce une revanche familiale d’avoir obtenu une médaille d’argent aux JO de Paris ?
Je n’aime pas le mot “revanche”. Mais c’est forcément une fierté d’avoir ramené cette médaille dans la famille. C’était la plus grande déception de la carrière de mon père. Il a toujours été mon modèle. C’était mon premier entraîneur, c’était un peu mon héros. Donc pouvoir un peu marcher dans ses pas et lui ramener cette médaille… ça me rend fier, bien sûr. D’ailleurs, je lui ai dit : “cette médaille, c’est aussi la tienne”..
Votre grand-mère de 89 ans était dans les tribunes lors des JO…
Oui, elle était là pratiquement à tous les matches ! Elle en a loupé un, peut-être deux, en phase de poules. Sinon elle était là, y compris contre le Japon (NDLR : victoire après prolongation, sur un 3+1 arraché par Matthew Strazel). Je ne vous dis pas le coeur pour elle (rires) ! Elle a 89 ans, elle est en très bonne santé pour son âge. Elle n’a pas pu voir mon père aux JO mais elle a pu voir son petit-fils donc c’est incroyable. Il y avait même toute ma famille : ma mère, ma petite soeur, ma femme… Faire les JO à la maison, c’était extraordinaire. Ce sont des moments spéciaux qui resteront gravés à tout jamais, pour beaucoup d’athlètes français.
Quelle a été l’influence de votre père dans votre carrière ?
Officiel : Vassilis Spanoulis nouveau coach de Monaco !
La Roca Team a confirmé ce mardi soir la nomination de Vassilis Spanoulis (42 ans) au poste de coach principal, succédant à Sasa Obradovic, dont le départ a été annoncé le 18 novembre.
Un énorme CV sur le Rocher. Comme pressenti, c’est bien Vassilis Spanoulis qui va prendre en mains la Roca Team. Il débarque à Monaco pour deux saisons, plus une en option, avec dans le viseur un triplé en Betclic Elite et un retour au Final Four. La légende grecque (42 ans) succède au Serbe Sasa Obradovic, dont le départ a été acté le 18 novembre.
Une légende au bord du terrain
Surnommé « Kill Bill » pour sa ténacité sur les parquets, le Grec est une figure emblématique du basketball européen. Triple vainqueur de l’Euroleague (2009 avec le Panathinaïkos, 2012 et 2013 avec l’Olympiakos), il a également été médaillé d’argent au Mondial 2006, où il avait ébloui en inscrivant 22 points face aux États-Unis en demi-finales (101-95). Sa carrière, marquée par son leadership et son intelligence de jeu, en fait l’un des plus grands noms de l’histoire du basketball grec et européen.
Programme TV : Reprise de la Betlic Elite avec Bourg-Monaco
Après la fenêtre des équipes nationales, retour à une semaine complète de clubs avec Bourg-Monaco en clair sur DAZN dimanche.
Mercredi 29 novembre :
16h45 – Zabiny Bruno (Rep. Tchèque) / Bourges – Euroleague Women – YouTube
19h30 – Basket Landes / Schio (Italie) – Euroleague Women – YouTube
20h00 – Saragosse (Espagne) / Villeneuve d’Ascq – Euroleague Women – YouTube
Jeudi 28 novembre :
Xavier Castaneda (Bourg) jouera avec la Bosnie contre la France comme naturalisé
Le meneur de jeu de la JL Bourg, Xavier Castaneda (1,84 m, 24 ans) a été naturalisé bosnien et jouera contre la France en février lors de la dernière fenêtre des qualifications à l’EuroBasket 2025.
Xavier Castaneda a fait le voyage de Sarajevo et comme son dossier n’était pas encore ficelé, il n’a pas pu participer au match face à la Croatie, dimanche, mais il a fait connaissance avec ses futurs coéquipiers.
Slovénie : Un grand merci à Klemen Prepelic
Après avoir chuté lors du match aller (82-74), la Slovénie est passée par un trou de souris au retour (83-82) face au Portugal. Elle doit une fière chandelle à Klemen Prepelic.
Il y a la Slovénie avec ou sans Luka Doncic. Les champions d’Europe 2019 ont souffert pour battre le Portugal, 55e équipe nationale mondiale, et c’est Klemen Prepelic qui les a sortis d’un mauvais pas avec 31 points, 6 passes, et deux lancers francs décisifs. Jaka Blazic l’a aidé avec 15 points et Ziga Daneu avec 13 points.
Qualifications EuroBasket 2025 : La Croatie dans une situation critique
La Croatie a perdu, à Sarejevo, le point-average face à la Bosnie-Herzégovine, et aura besoin d’une victoire en France pour se qualifier à l’EuroBasket.
La débâcle de la Croatie contre la Bosnie-Herzégovine dans le groupe E des qualifications à l’EuroBasket (90-110), deux jours seulement après que qu’elle ait battu son rival à Zagreb (89-76), est une défaite historiquement lourde pour l’ancienne puissance du basket-ball mondiale.
Désignation des premiers membres du Comité Directeur 2024-2028 de la FFBB
L’Assemblée Générale Élective aura lieu le samedi 14 décembre prochain à Paris. En attendant cette date, les collèges des Arbitres et des Entraîneurs ont procédé aux élections de leurs représentants au Comité Directeur 2024-2028 de la FFBB ce samedi 23 novembre.
Marie Delacote, unique candidate du collège des Arbitres, a récolté 92,17 % des voix. Elle intègre le nouveau Comité Directeur de la prochaine mandature au même titre que Perrine Leleuch et Corentin Carne, co-présidents de la Commission des Athlètes de Haut-Niveau qui ont été élus le 15 novembre dernier à l’unanimité des suffrages exprimés par la CAHN.
Frédéric Fauthoux (Bourg) : « Le niveau général du championnat s’est rehaussé »
Frédéric Fauthoux était lundi l’invité de l’émission NoA Basket. Il a fait un retour sur les deux matches de l’équipe de France face à Chypre et il s’est exprimé aussi sur le début de saison en Betclic Elite en tant que coach de la JL Bourg.
« Chypre, ils ont des qualités et ils ont surtout des automatismes de jeu puisqu’il y a sur les douze, quatre joueurs qui jouent dans la même équipe chez eux. Ça fait quand même aussi à un moment donné une différence, » a-t-il analysé. « Et puis on avait des très jeunes joueurs, 18, 17 ans, qui jouaient contre des joueurs murs physiquement et parfois on a vu qu’on s’est fait un petit peu impacter dans ce domaine-là mais pas dans les autres domaines puisque c’est vrai qu’on a montré des qualités qui nous sont chères. Après ce qui était aussi très intéressant c’est que du match 1 au match 2 on a déjà eu des nets progrès collectifs. On a fait un très bon début de match où on a trouvé des très bonnes relations de passes. On s’est relâchés parce qu’il y a certains joueurs qui ne sont pas habitués à jouer ce genre de match-là.
Italie : Battue par l’Islande, sauvée par la Turquie
La victoire de la Turquie sur la Hongrie obtenue dans l’après-midi avait déjà donné à l’Italie la certitude d’une qualification pour l’Euro2025. Cependant, les Azzurri de Gianmarco Pozzecco ont subi ensuite une défaite peu glorieuse face à l’Islande, 74-81.
Au PalaBigi de Reggio Emilia, l’Islande est entrée sur le terrain avec une énergie complètement différente de celle du match à Reykjavik où elle avait perdu lourdement, 71-95. Malgré les renforts de Giampaolo Ricci (meilleur marqueur avec 18 points), et Nicolo Melli (9 points et 11 rebonds), l’Italie a fait un début de match catastrophique (9-22 après 10 minutes), s’est remise sur pieds avant de s’effondrer de nouveau dans le dernier quart-temps où elle a compté jusqu’à 14 points de débours. Kristinn Palsson a occupé le devant de la scène avec 22 points dont un 5/6 à trois-points ; son équipe réalisant un superbe 26/35 dans ce secteur.
« Notre cœur est divisé en deux : d’un côté la joie de la qualification qui a mûri avec le succès de la Turquie en Hongrie, de l’autre la tristesse de ne pas avoir pu rendre l’accueil extraordinaire que la ville de Reggio Emilia, le Pallacanestro Reggiana et le PalaBigi nous ont réservé, a commenté le coach italien Gianmarco Pozzecco.
11 pays déjà qualifiés pour l’EuroBasket 2025
Sachant que Chypre, la Finlande, la Pologne et la Lettonie étaient automatiquement qualifiés pour la phase finale en tant que pays hôtes, il restait 20 billets à distribuer pour l’EuroBasket 2025. 11 ont été délivrés à l’issue de la fenêtre de novembre.
Le paradoxe, c’est que bien qu’elle ait remporté ses quatre premiers matches, la France est toujours en balance avec la Bosnie et la Croatie dans un groupe où il n’y aura que deux élus puisque Chypre est qualifié d’office. Elle est néanmoins en ballotage favorable. Mathématiquement, tout le monde a encore sa chance de figurer dans le plateau final.
Quels pays sont déjà qualifiés pour le FIBA EuroBasket 2025 ?
Un documentaire sur les « Demoiselles de Clermont »
Avant Bourges et Valenciennes, il y a eu le Clermont Université Club, dans les années 70. Ses finales de Coupe d’Europe ont été diffusées à la télévision et ont fait du CUC un club mythique. L’Equipe Explore lui consacre un documentaire réalisé par Nicolas de Virieu.
Le CUC a été cinq fois finaliste malheureux de la Coupe des Champions (l’ancienne Euroleague) en 1971, 73, 74, 76 et 77, et 13 fois champion de France avec des légendes comme Jacky Chazalon, Irène Guidotti, Colette Passemard, Elisabeth Riffiod et encore Françoise Quiblier.
« Portées par l’ambiance de leur salle, où 6 000 spectateurs s’entassaient fièrement à chaque sortie, à la plus grande joie de l’ORTF qui faisait de la retransmission de leurs matches européens des rendez-vous majeurs, elles opposaient au jeu robotisé de leurs rivales leur joie de jouer et leur liberté, » peut-on lire dans le dossier de présentation.
1 700 000 € : Le salaire de Mathias Lessort au Panathinaikos
Kostas Sloukas possède le plus gros salaire du Panathinaikos et Mathias Lessort seulement le cinquième.
Après Olympiakos -on avait découvert qu’Evan Fournier gagnait 2 millions d’euros annuellement et Moustapha Fall 1,7M€-, voici qu’Eurohoops dévoile les salaires des joueurs du grand rival grec, le Panathinakos, champion de l’Euroleague en titre.
C’est un ancien de l’Olympiakos, le meneur Kostas Sloukas qui touche la plus grosse somme et 9 joueurs sont au-dessus du million dont Mathias Lessort. La masse salariale globale des joueurs du Pana est de 18 520 000 euros.
Kostas Sloukas 2 680 000 €
Sekou Doumbouya : « Porter ce numéro 45 me permet de représenter la ville d’Orléans »
Suite à une blessure au genou, Sekou Doumbouya (2,03 m, 24 ans le 23 décembre) n’a joué jusqu’ici que 4 matches avec Andorre en portant toujours le numéro 45.
Après un passage à la Chorale de Roanne où il a été revigoré après des années d’errance aux Etats-Unis, Sekou Doumbouya avait semblé être sur sa lancée à MoraBanc Andorre (17 points et 5 rebonds face à Gran Canaria) mais une entorse au deuxième degré du ligament latéral interne du genou de la jambe gauche a tout de suite interrompue sa saison. Il a repris la compétition début novembre et donne de ses nouvelles à la République du Centre :