La renaissance d’Evan Fournier à l’Olympiakos vue par les journalistes grecs
« S’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît ! » Qui ne se souvient pas des chants entonnés, en français dans le texte, par quelque 3 000 supporters grecs, bras dessous bras dessous, à l’arrivée d’Evan Fournier à l’aéroport d’Athènes le 4 septembre dernier, malgré une heure très tardive ? « C’était unique, raconte Yannis Psarakis, journaliste grec depuis plus de trois décennies. Pour les plus anciens comme moi, ça nous a fait penser à l’arrivée de Žarko Paspalj (en 1991) ou celle de Josh Childress (en 2008). Les fans avaient préparé exprès pour Evan des chants – même si c’était un langage… populaire, avec toujours quelques références au Panathinaïkos. C’était fou. Je suis certain qu’il gardera ce jour en mémoire comme l’un des plus beaux jours de sa vie. »
Accueilli en héros dans la cité grecque, le vice-champion olympique, 32 ans, vit un rêve éveillé avec les fans des Reds depuis le premier jour. « Je suis venu ici pour vivre dans une atmosphère comme celle-là. Ce genre de public, il faut le mériter. Ils m’ont donné tellement d’amour ce jour-là que j’ai envie de vivre un truc avec eux. Je ne veux pas que jouer au basket, je suis venu vivre une expérience extraordinaire », nous disait-il fin octobre après une victoire contre le Real Madrid en Euroleague, avant d’ajouter quelques semaines plus tard. « C’est un pur kif, à la hauteur de mes attentes voire plus ».