Evan Fournier (Olympiakos) : « Le coach nous a pourri à la mi-temps »
Après ses deux défaites face à Paris et l’Etoile Rouge, l’Olympiakos a retrouvé le chemin du succès ce mercredi soir contre la Virtus Bologne au Stade de la Paix et de l’Amitié (87-77). Les Reds l’ont emporté grâce notamment aux énormes performances de Sasha Vezenkov (27 points à 6/9 aux tirs, 10 rebonds et 8 fautes provoquées pour 38 d’évaluation en 29 minutes) et d’Evan Fournier (20 points à 8/17 aux tirs, 5 rebonds, 7 passes décisives et 7 fautes provoquées pour 25 d’évaluation en 27 minutes).
Après un excellent départ (25-7), l’équipe de Georgios Bartzokas s’est pourtant arrêtée de jouer au deuxième quart-temps, au point de voir les coéquipiers de Marco Belinelli (20 points) virer en tête à la pause (43-46). Ce qui a provoqué une énorme colère du technicien grec dans le vestiaire, comme l’a expliqué Evan Fournier après la rencontre.
« C’était exactement ce dont nous avions besoin à ce moment-là »
« Le coach nous a pourri à la mi-temps. Nous en avions besoin. La façon dont nous avons joué ce deuxième quart-temps n’était pas bonne. Coach Bartzokas est toujours réaliste. C’était exactement ce dont nous avions besoin à ce moment-là. Parfois, il faut juste appuyer sur l’interrupteur et jouer à fond », a commenté l’international français.
Finalement, l’Olympiakos a réalisé un excellent troisième quart-temps et s’est octroyé une victoire sans frayeur malgré un bon Isaïa Cordinier (8 points, 3 rebonds, 2 passes). A noter le retour discret mais efficace de Moustapha Fall (2 points, 3 passes décisives et 2 fautes provoquées pour 6 d’évaluation en 18 minutes) côté grec.
Les Italiens restent en grande difficulté (3-13) alors que leur leader, Toko Shengelia, devrait être absent pendant trois semaines en raison d’un ulcère. En revanche, l’Olympiakos (10-6) reste 3e ex-aequo derrière le duo Monaco – Paris (11-5), avec l’opportunité de rester sur le podium à l’issue de la phase aller en l’emportant contre l’Alba Berlin ce vendredi.