Top 50 des meilleures joueuses françaises de l’Histoire : de la 10e à la 1e place (5/5)
Jusqu’au 31 décembre, nous dévoilons notre top 50 des meilleures joueuses et joueurs de l’histoire du basket français. Pour ne rien manquer de cette enquête, abonnez-vous.
10e – Audrey SAURET – 1,80 m – 1976 – 202 sélections – 814 points
Une autre « Fille en or », l’une des 12 Bleues championnes d’Europe 2001. Une ligne brillante sur son palmarès, mais loin d’être la seule. La grande meneuse-arrière a également remporté l’argent à l’Euro 1999 au milieu de ses 202 sélections. Quant à ses résultats en club, ils se passent de commentaire : 8 titres de championne de France entre 1994 et 2005 avec Valenciennes (son premier), Bourges en 2000 puis à nouveau avec Valenciennes ; quatre coupes de France, neuf tournois de la Fédération et deux Euroleagues (2002 et 2004) à la grande époque de Valenciennes.
MVP de LFB en 2004, elle a aussi connu la Russie (Ekaterinbourg), l’Italie (Tarente, Schio, Parme) et la WNBA (Washington Mystics). Élue à l’Académie du basket français en 2019, l’actuelle directrice générale de l’Elan Béarnais a surtout mis l’aspect collectif en avant, comme elle l’a souligné chez nos confrères de Basket Rétro : « Avant le titre de championne d’Europe, il y a eu le titre de vice-championne en Pologne en 1999. Au-delà du résultat et de la performance, on a vécu un moment très fort en tant qu’équipe et en tant que groupe. Autant, lorsqu’on joue à domicile il y a un engouement et une excitation extérieure qui est exceptionnelle, autant quand on est en dehors de son territoire pour une compétition, il y a des liens très forts qui se créent dans le groupe, une solidarité. »
9e – Isabelle YACOUBOU – 1,90 m – 1986 – 147 sélections – 839 points
Le titre de son autobiographie, Géante, lui correspond si bien, dans tous les sens du terme. « Tout dans mon parcours relève du miracle. Combien de chances y a-t-il pour qu’un monsieur qui cherche des talents au handball tombe sur moi au Bénin ? Combien de chances pour qu’il fasse une vidéo, l’amène au club de Tarbes, qui au bout de trois mois me rappelle pour que je vienne en France, et pour qu’au bout d’un an, on me propose la nationalité française ? Très peu… La chance, ça arrive une fois. Mais là, c’est sur tout mon parcours », livrait-elle au Figaro en 2016.