Ergin Ataman (Panathinaikos) et l’Euroleague : « Chaque match sera comme une finale »
Kostas Sloukas, Cedi Osman (20 d’évaluation chacun) et Jerian Grant (19) ont sorti le grand jeu, ce qui a été le cas à Olympiakos de Sasha Vezenkov (22), à un degré moindre de Mous Fall (12) mais pas d’Evan Fournier (2).
« Oui, c’était un match difficile aujourd’hui avec plusieurs joueurs absents. En défense, je pense que nous avons fait du bon travail. Les gars ont fait preuve de caractère aujourd’hui. L’Olympiakos est vraiment la meilleure équipe de l’Euroleague en ce moment. Ils ont remporté sept matchs d’affilée. Ils ont battu le Real Madrid par une marge importante il y a trois jours, » a rappelé Ergin Ataman. « Mais les supporters et l’ambiance à OAKA… Ce n’est pas facile de jouer dans une arnea comme celle-là pour les équipes adverses. Nous en avons profité, nous avons joué de manière très agressive, nous avons joué intelligemment en attaque aussi ».
Le Pana fait face à une cascade de blessures. Celles de longue durée de Mathias Lessort et Marius Grigonis, et aussi de Dinos Mitoglou et Kostas Antetokounmpo et maintenant d’Omer Yurtseven alors que Lorenzo Brown a été laissé au repos. Il faut une sacrée profondeur de banc pour supporter autant d’absences.
« Nous avons eu un gros problème avec les absences de Mitroglou qui a un virus et d’Omer Yurtseven qui est actuellement à l’hôpital. Les gars ont fait preuve de sérieux. Cedi Osman et Sloukas à la fin ont montré leur caractère. C’est une victoire très importante pour nous. Nous avons un avantage très important dans la Ligue grecque de basket pour terminer la saison à la première place. Chaque match est différent. J’espère que nous n’aurons pas de problème avec Yurtseven mais je ne sais pas s’il sera prêt pour le match de jeudi (NDLR : en fait, le Turc qui apportait 13,8 points et 16,6 d’évaluation en Euroleague depuis la blessure de Mathias Lessort sera absent d’un à deux mois). »
En Euroleague, le Pana est à trois victoires d’Olympiakos au sein d’un peloton compact d’équipes.
« Nous voulons retrouver l’ambiance du derby car désormais tous les matchs d’Euroleague sont très importants pour nous. Chaque match sera comme une finale. Peu importe que nous ayons perdu deux matchs de suite, nous avons l’avantage de jouer à domicile. Nous allons jouer sept matchs à domicile, et si nous avons cette ambiance et si nous affichons le même visage qu’aujourd’hui, la même agressivité et le même dévouement en défense, nous pouvons gagner les sept prochains matchs et rester dans l’une des quatre premières places du classement. Chaque match est différent et tous mes joueurs ont fait preuve d’un grand caractère et méritent nos félicitations ».
Parmi les futurs adversaires du Panathinaikos, il y aura l’ASVEL le 28 février, Paris le 28 mars et Monaco le 3 avril. Ils sont prévenus : l’équipe du trèfle a de la ressource.