La star NCAA Great Osobor veut jouer avec l’équipe d’Espagne
Great Osobor boucle actuellement dernière campagne en NCAA avec les Huskies de Washington en affichant une moyenne de 15,5 points, 8,6 rebonds, 3,2 passes décisives et 2,1 interceptions. Sa particularité être d’être né en Navarre avant de partir aux Etats-Unis puis d’enchaîner avec une formation aux Etats-Unis.
« Oui, ce serait un rêve (de jouer avec l’équipe nationale). C’était déjà le cas lorsque j’étais en Espagne et que j’ai vu Pau Gasol et les autres. Alors maintenant que j’ai une chance de jouer, j’espère qu’ils me sélectionneront. Voyons ce qui se passe. Je n’ai pas parlé avec l’entraîneur Scariolo, mais j’ai parlé avec des gens de l’équipe nationale. J’espère pouvoir y être cet été, ce serait un rêve de faire ses débuts dans un Eurobasket. »
Dans l’interview Great Osobor a fait le tour de son parcours :
« Mes parents viennent du Nigeria et ils voulaient nous donner, à moi et à mes sœurs, plus d’opportunités. Ils sont arrivés jeunes, nous sommes tous nés en Espagne. J’étais à Tudela et j’y suis resté jusqu’à l’âge de 12 ans. J’ai aimé. Mais j’ai compris que mon père avait besoin d’une opportunité supplémentaire et je n’avais aucun problème à aller en Angleterre. Au début, nous étions à Londres, deux mois. Et puis nous sommes allés à un endroit appelé Huddersfield. J’y suis resté quatre ou cinq ans (j’ai joué pour les Bradford Dragons) puis je suis allé dans une école appelée Myerscough pendant deux ans. Et puis j’ai voyagé aux États-Unis, dans l’État du Montana. Des entraîneurs de l’Université sont venus me voir jouer. Il y a eu de nombreux changements dans ma vie en quelques années seulement. »
Son rapport aujourd’hui avec l’Espagne ?
« Nous partons là-bas en voyage tous les deux ans. J’ai encore des amis. Surtout Alejandro Humanes, qui est le fils de l’entraîneur de CB Génesis. Nous parlons pas mal. C’est mon lien avec Tudela. La cuisine espagnole me manque, elle est exceptionnelle. J’adore la paella, une bonne omelette aux pommes de terre… »