Evan Fournier donne la victoire à Olympiakos sur le Barça au buzzer

« J’étais super fatigué et je voulais rentrer à la maison », a plaisanté Evan Fournier à la fin du match. « C’était simple. Il nous restait 18 secondes au chronomètre de jeu, donc nous devions pratiquement tirer quoi qu’il arrive. Le timing était très important. Ensuite, nous avons fait un play avec Sasha (Vezenkov) et moi. J’ai eu le changement. Jabari (Parker) a fait du bon travail en tapant sur ma main gauche. J’ai donc un peu laissé échapper le ballon. Et quand j’ai levé les yeux, il ne restait que deux secondes. Il était temps de partir, la voie était libre et c’est tout. »

En fait, à deux secondes de la fin du match, Evan Fournier a pris Parker dans son dribble, a profité de l’écran de Nikola Milutinov sur Chimezie Metu qui était prêt à venir en aide en défense et il a réussi un lay-up pas facile pour la victoire.

« Nous voulions jouer avec le temps et aller au panier à la fin, sans laisser le temps à Barcelone de prendre le dernier tir », a expliqué l’entraîneur Georgios Bartzokas.

« C’est la clé quand on veut faire de gros plays », a ajouté Fournier à propos de la perte de dribble au début de la séquence. « Il faut rester calme. Il faut être dans le moment présent. Ne pas avoir peur de rater. J’ai eu la chance d’être dans cette position très souvent dans ma carrière. Cela aide toujours. Avec ce genre de choses, on apprend au fur et à mesure. J’ai 32 ans maintenant, ce n’est pas la première fois. »

Si Sasha Vezenkov s’est révélé une fois encore le top marqueur des Reds avec 24 points, Evan Fournier en a totalisé 18, comme lors de la victoire à Paris il y a deux jours.

« Quand on est joueur, on a envie de vivre ces moments-là. On a envie de les rater ou de les réussir. On a envie de vivre ces émotions. C’est pour ça qu’on aime le sport. Je suis content que l’entraîneur m’ait fait confiance pour ce play. »

L’Olympialos conserve la première place du classement avec un bilan de 19-7, le Barça étant tombé à 14-12.