Ce qu’il faut retenir des 24 dernières heures
Salaires Pro B 2024-2025 – Orléans : équilibre et performance
Éliminé par Rouen en playoffs la saison passée, Orléans a consenti de beaux efforts financiers afin de bâtir une équipe encore plus compétitive. Et pour le moment, tout va bien dans le Loiret.
Orléans Loiret Basket – saison 2024-2025
Budget : 4 839 000 euros (2e, + 16 %)
Masse salariale : 1 243 000 euros (2e, + 13 %)
Classement Pro B : 2e (17-7)
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Le dernier exercice s’est terminé de manière cruelle pour Orléans. L’OLB, après une bonne saison régulière (4e, 20 victoires pour 14 défaites), a en effet chuté dès les quarts de finale, exécuté en trois manches par Rouen malgré l’avantage du parquet. Pour ne pas revivre la même déception, les dirigeants loiretins ont mis les petits plats dans les grands, augmentant d’environ 700 000 euros leur budget et de plus de 140 000 leur masse salariale, grimpant sur ces deux points d’un étage dans la hiérarchie financière de Pro B.
Pour quel résultat ? Un bilan actuellement strictement conforme à ses ressources, avec une deuxième place à une victoire du leader, Boulazac. La clé de ce bon rendement ne repose pas sur un point fort particulier, plutôt sur une équipe affichant une belle balance entre attaque (85,9 points marqués, 5e du championnat) et défense (80,6 points encaissés, 7e). Plus en détail, si l’OLB se distingue par son adresse (55,7 % à deux-points, 3e, 36,4 % à trois-points, 4e), il pèche au rebond (18e avec 33,4 prises au total par match) et dans la gestion de son agressivité défensive : il s’agit de l’équipe qui commet le plus de fautes par match, 23,5. D’où 24,7 lancers francs concédés (plus mauvaise moyenne) et, pis, ces adversaires sont adroits : ils réussissent 77,8 % de leurs tirs de réparation, la meilleure moyenne.
Bruno Ferret
Salaires Pro B 2024-2025 – Nantes : un renouveau qui tarde à payer
Après un démarrage poussif suivi d’un changement de coach, Nantes semble désormais sur la bonne voie pour se maintenir en Pro B. Un objectif revu à la baisse après avoir trouvé tardivement la recette du succès.
Nantes Basket Hermine – saison 2024-2025
Budget : 3 158 000 euros (13e, +9 %)
Masse salariale : 863 000 euros (11e, +8 %)
Classement Pro B : 17e (9-15)
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L’Hermine est partie d’une page blanche pour débuter sa saison 2024-2025. Avec un effectif renouvelé à 90%, Nantes n’y voit pourtant pas plus clair passé la mi-saison. Au contraire, c’est la zone rouge qu’elle tente à tout prix d’éviter pour cette année, alors qu’elle est encore très loin d’être candidate aux playoffs. Des phases finales d’accession au plus haut niveau qu’elle n’a pas fréquenté depuis 2019-2020.
Faire mieux avec légèrement plus de budget que l’an dernier était pourtant l’objectif visé des Nantais. Mais ils restent encore à la traîne sur les véritables concurrents à la montée. 13e budget de Pro B, 11e masse salariale : l’argent ne fait pas tout mais il peut expliquer les résultats en-deçà des attentes d’un effectif totalement remanié qui a failli au démarrage (9 défaites lors des 10 premiers matches).
Teddy Perez
La Belgique qualifiée pour l’EuroBasket féminin
Tenante du titre, la Belgique a obtenu la première place du groupe C des qualifications à l’EuroBasket féminin 2025 grâce à sa victoire, 69-70, en Lituanie.
Les Belgian Cats totalisent ainsi 11 points devant la Lituanie (10), la Pologne (9) et l’Azerbaïdjan (6).
La rédaction
La France balaye Israël pour son dernier match de qualification à l’EuroBasket féminin
Dans un match sans enjeu pour les deux équipes, la France a donné un leçon à Israël (100-39), qui a manqué de taille, de puissance, d’expérience du haut niveau, bref de tout.
Les Bleues ont totalement justifié leur statut de vice-championnes olympiques en gagnant leurs 6 matches de ces qualifications avec une moyenne d’écart de 51,5 points.
Cette fois c’est Iliana Rupert qui s’est révélée la top marqueuse (17 points et 26 d’éval) mais c’est presque anecdotique car Israël qui, rappelons le, ne verra pas le championnat d’Europe, évolue deux niveaux en-dessous.
C’est, comme prévu, sans Pauline Astier (blessure au mollet) et Dominique Malonga (malade) que l’équipe de France s’est présentée face à Israël sur terrain neutre dans une salle minuscule de Riga, en Lettonie, et pour un huis clos. Dans cette atmosphère étrange, elle a eu un mal fou à entrer dans le match (9-2 avec 8 points dans le premier quart-temps de Alyssa Baron), mais tout est rentré dans l’ordre avec davantage d’agressivité défensive (12-12, 16-29 à la 10e minutes) ; l’entrée de la paire Marine Fauthoux-Iliana Rupert ayant été particulièrement bénéfique.
La rédaction
Monaco serait prêt de conclure avec l’Allemand Daniel Theis
Selon le site grec SDNA, l’ailier/fort pivot allemand de 2,04 m et 32 ans, Daniel Theis, est proche de signer avec l’AS Monaco.
SDNA indique que le Panathinaikos voulait absolument acquérir Daniel Theis mais le joueur allemand semble préférer le champion de France au champion d’Europe.
« L’équipe de la Principauté a soumis une bonne proposition qui n’est peut-être pas à la hauteur de celle du Panathinaikos financièrement, mais il semble que Theis ne soit pas disposé à se décider sur la base de critères financiers et de la perspective que lui donne le champion d’Europe. Les prochaines heures montreront s’il existe une possibilité de renversement de situation. Mais cette fois, les informations de SDNA rapprochent Daniel Theis de Monaco », écrite le site grec.
La rédaction
Recettes de matchs en LNB, simple effet Wembanyama ou véritable évolution ?
La publication du rapport financier de la saison 2023-2024 de la Ligue Nationale de Basket permet de tirer des premières conclusions à froid sur l’impact de Victor Wembanyama, entre autres, sur la mise en valeur de notre championnat.
Il y a quelques jours, la Ligue Nationale de Basket et la DNCCG présentaient leurs rapports financiers pour la saison 2023-2024, première saison de l’après Wemby (2022-2023). Comme beaucoup d’observateurs l’annonçaient, sans le joueur phénomène, l’effet allait-il faire « pshiitt » ? Ou s’agissait-il d’une réelle évolution sur l’ensemble de la ligue ?
Si nous comparons les chiffres entre la saison 2022-2023 et la saison 2023-2024, nous constatons une augmentation de +3,1 M€ soit 11,8 % après le départ de Victor Wembanyama.
Mieux encore, l’évolution est réelle si l’on compare la dernière saison régulière pleinement exercée avant Covid (2018-2019) et la saison dernière 2023-2024, le poids économique généré par les recettes de matches en Betclic Elite fait un bon colossal de 15,2 M€ à 29,4 M€, soit +93,4 % en 5 ans.
Les valeurs sont à la hausse également en Pro B avec un bond de 5,6 M€ à 10,2 M€ sur la même période, soit +82,17 % en 5 ans.
La rédaction
Espagne : Thomas Heurtel à une passe du record de tous les temps
Thomas Heurtel (1,89 m, 35 ans) a fait 18 passes décisives lors du match Joventud Badalone – Leyma Coruña (107-104). A une unité du record de Sergio Rodríguez en Ligue Endesa établi en 2016.
Thomas Heurtel est entré en prolongation avec 17 passes, mais il n’a pu en ajouter qu’une de plus pendant le temps additionnel. Il s’agit donc de la deuxième performance de l’histoire, à égalité avec celle de Quim Costa.
Auparavant, son meilleur total était de 14 passes décisives, un chiffre qu’il a atteint avec le Barça contre Grand Canaria lors de la saison 2017-18.
En plus des 17 passes décisives, il a réussi à marquer 14 points et à capturer 5 rebonds. Cette combinaison n’avait jamais été vue auparavant dans la Ligue Endesa.
Si l’on cherche dans l’histoire des matchs avec 10 points ou plus, 5 rebonds ou plus et 15 passes décisives ou plus, seuls quatre précédents apparaissent :
La rédaction
Julien Cortey (La Rochelle) à ses joueurs : « savourez, et maintenant on y croit !’’
La Rochelle a non seulement battu Le Portel (96-73) mais il a pris le point-average particulier alors qu’il avait concédé 21 points à l’aller.
Une seule victoire en 17 matches et… une deuxième de rang. Alors que tout semblait perdu, le Stade Rochelais entretient l’espoir de décrocher la place de barragiste, même si Le Portel conserve deux victoires d’avance.
L’arrivée de Tom Digbeu (21 points en 26 minutes) a donné un coup de fouet aux Rochelais. Avec Jubrile Belo (20 points et 4 rebonds), et Mathéo Le Ray (11 passes), ils ont été les principaux artisans de ce succès ô combien précieux, sans oublier le dernier panier au buzzer de Ryan Hawkins !
« La soirée aurait pu être catastrophique, difficile, passable ; elle est extraordinaire, a lâché l’entraîneur Julien Cortey à Sud Ouest.
La rédaction
Le hold-up de Nanterre à Dijon
Mené quasiment tout le match, Nanterre est passé devant Dijon au meilleur moment (65-66).
Le DJ avait déjà lancé « Les yeux d’Emilie » pour fête la victoire de la JDA, qui menait 65-63 avec ce qui semblait être la dernière possession à vingt quatre secondes secondes de la fin. Seulement, Christian Sengfelder a laissé la balle s’échapper de ses mains, les hommes de Philippe Da Silva ont vite remonté la balle, les Dijonnais n’étaient pas parfaitement en place en défense, et avec son shoot caractéristique de gaucher Desi Rodriguez leur a planté un trois-points comme un couteau dans le dos.
La rédaction
