Le Portugal entre dans l’Histoire !
Contraint de battre la Serbie pour être certain de prendre part à l’Eurobasket 2025 comme l’une des quatre meilleures équipes des neuf groupes, le Portugal a rempli le contrat, 57-40. Ce qu’il faut savoir c’est que tout s’est décidé dans le dernier quart-temps gagné par les Portugaises surnommées les Lynx sur un score juste incroyable de 15 à… 2.
Evidemment, la Serbie a été indigne de son statut et n’a rien à voir avec l’équipe championne d’Europe en 2021. Même l’Américano-serbe Yvonne Anderson a été à côté de la plaque avec une réussite famélique (4/15) et un -5 d’évaluation.
« Le bilan est positif, car nous avons fait une défense incroyable et nous avons laissé la Serbie sur place. C’est vrai qu’elle était déjà qualifiée. Ce n’était pas la meilleure version d’elle-même, mais même avec celle qui était présentée, ce n’était pas facile de gagner », a analysé l’entraîneur Ricardo Vasconcelos pour A Bola.
Il faut savoir que lors du match aller, les Serbes avaient gagné de 34 points (71-37) ! Et qu’il a fallu 13 changements de leader pour que le Portugal se détache. Et encore que si les Lynx ont commis 19 pertes de balle, les Serbes en ont cumulé 34 dont 8 pour la seule Kristina Topuzovic et elles n’ont réussi que 3 de leurs 16 shoots à trois-points. Avec 20 points et 15 d’évaluation, Marcia da Costa a été la leader des Portugaises.
« Ces femmes resteront dans l’histoire. Elles avaient un cœur formidable, une union incroyable et un dévouement énorme. Nous savions que ce n’était pas facile de battre la meilleure équipe d’Europe (NDLR : le coach exagère un peu), que c’était très dur et qu’il fallait avoir les idées très claires. Les joueuses ont fait un travail extraordinaire et nous avons remporté un match très difficile qui nous met dans un moment de gloire qu’elles méritent tant. Ce sont les femmes du présent qui ont écrit l’histoire du futur, mais avant elles, il y en a eu d’autres qui ont travaillé dur pour nous amener là où nous sommes. » a estimé Ricardo Vasconcelos.
« Le rêve commence aujourd’hui et je pense que nous pouvons faire beaucoup de belles choses, en inscrivant notre nom en Europe. Je ne parle pas de gagner des championnats, rien de tel, mais de faire sentir notre présence. Nous sommes une équipe compétitive, avec beaucoup de caractère, qui méritait depuis longtemps d’être sur cette scène [européenne] », a complété la capitaine Sofia da Silva. « Le fait de ne jamais nous être qualifiées nous a données une motivation supplémentaire et, comme nous étions si proches, l’équipe ne pouvait pas échouer. »
