Euroleague – 1ère journée (suite): Les favoris au tapis

Groupe B

Lietuvos Rytas – Efes Pilsen : 77-70

Après la terrible déception de la saison passée (élimination au 1er tour), l’Efes Pilsen a promis monts et merveilles pour cette Euroleague version 2009-2010. Un recrutement conséquent (Rakocevic, Nachbar, Santiago), des ambitions revues à la hausse et Istanbul s’est mu dans la peau d’un possible candidat au final four.

Il n’aura fallu pas moins d’une mi-temps pour mettre au placard tout cet excès d’optimisme. 38-25 après 20 minutes contre la modeste équipe de Lietuvos Rytas, les supporters Turques ont du moyennement apprécier. Les lituaniens ont laissé parler la jeunesse pour mettre à mal la défense stambouliotes. Du haut de ses 20 ans, Martynas Gecevicius a terminé homme du match (21, 3rbds) et à pu profiter des caviars de son compère Bojan Popovic (11pts, 10pds, 3int). Alors que tout le monde attendait un Rakocevic de feu comme il le fut très régulièrement sous les couleurs de Vitoria, rien ne vint (11pts, 4pds, 6 d’éval). L’Efes tenta bien un dernier baroud d’honneur dans le dernier quart (15-24) mais il était déjà trop tard.

Partizan Belgrade – Unicaja Malaga : 64-72

Belgrade-Malaga où la rencontre entre deux effectifs grandement remaniés à l’intersaison. Cabezas, Kelati et N’Dong ont entre autres quitté le navire Espagnol ; Velickovic, Tepic, Lasme, Tripkovic ont fait de même chez les serbes (et oui la saigné est terrible).

Déjà mal en point en championnat (3 défaites en 3 rencontres), l’Unicaja s’est montré friable en début de rencontre laissant Lester Mc Caleeb prendre le jeu à son compte (15pts, 3rbds, 5pds) pour ramener le Partizan au vestiaire avec 9 points d’avance (41-32). Mais les Andalous ont de la ressource. Porté par ses recrus estivales, Printezis (16pts à 8/8) et Freeland (19pts, 4rbds), le club espagnol remonta son retard au fil des minutes, bien aidé il est vrai par les pertes de balle serbe (24), se retrouvant enfin devant en milieu de dernier quart-temps.

Groupe C

Lottomatica Roma – Caja Laboral : 77-65

Orphelin de son meilleur joueur Sani Becirovic, retourné au pays, mais aussi de Brezec et Jennings, partis rejoindre la NBA, on ne donnait pas chère de la peau de la Roma face au Cajal Laboral, modifier en profondeur certes, mais toujours doté d’un effectif de qualité. Les locaux ont pourtant créé la surprise en s’imposant sur un écart de 12 points.

Si les Espagnols ont tenu le rythme durant la 1ère mi-temps (37-32), ils ont ensuite littéralement explosé dans un 3ème quart-temps à sens unique (27-11). Acculé par la défense des Italiens, Caja Laboral ne pu rien faire si ce n’est sauver le point-average en fin de rencontre. Ibrahim Jaaber (18pts, 5rbds, 6pds), André Hutson (14pts, 3rbds) et Kennedy Winston (18pts, 3rbds, 3int) se sont bien partagés le scoring pour permettre la victoire de la Lottomatica. Du Côté du Caja Laboral, Tiago Splitter (17pts, 9rbds, 4pds), Mirza Teletovic (17pts, 3rbds) et Fernando San Emeterio (8pts, 10rbds) ont fait leur travail mais se sont retrouvés bien seuls vis-à-vis d’une équipe Romaine beaucoup plus homogène.

Relativisons toutefois cette contreperformance des Basques puisque les deux recrues phare du club, Eliyahu (ex Maccabi Tel Aviv) et Walter Herrmann (ex Detroit Pistons), n’étaient pas présentes sur le parquet.

Groupe D

BC Khimki – Real Madrid : 84-81 (OT)

Pour reconquérir enfin le titre Européen, les dirigeants madrilènes ont sorti le chéquier. Après avoir placé Messina à la barre, le Real a misé sur un recrutement haut de gamme : Velickovic, Garbajosa, Lavrinovic, Kaukenas mais aussi Prigioni et Vidal…du lourd du très lourd. Pourtant, ce qui aura manqué à Madrid ce jeudi soir c’est un véritable fond de jeu et cela, ça ne s’achète pas.

La 1ère mi-temps fut à l’avantage du Khimki grâce à un jeu propre et léché (39-32 après 20min). Au retour des vestiaires les efforts de Kaukenas (22pts, 3rbds) mais surtout de Darjus Lavrinovic, tout simplement monstrueux, (32pts, 11rbds, 3ctr et 49 d’éval !!!) permirent au Real de revenir dans la partie. Toujours menés de 5 points dans les derniers instants, c’est finalement à Velickovic que les espagnols s’en remirent (5pts, 5rbds). Après avoir égalisé, le serbe eu le ballon de la gagne sur un ultime Lay-up, sauvé in extremis par un contre décisif de Jaukunas (10pts, 11rbds). 72-72 à la fin du temps règlementaire, la rencontre ce poursuivi donc en prolongation où le club Russe rendit enfin le verdict grâce à un Cabezas tranchant et déterminant (20pts, 3rbds, 3pds).

Longtemps dans l’ombre du CSKA Moscou, Le Khimki a donc montré qu’il ne faudrait pas les négliger cette saison.

AJ Milan – Panathinaikos : 67-75

Le Panathinaikos démarre doucement sa campagne Européenne. Malmenés durant une bonne partie du match, les grecs se sont néanmoins imposés au métier face à des Milanais méritant.

Il aura fallu attendre les 5 dernières minutes du match pour voir le Panathinaikos faire définitivement la différence. Tout au long de la rencontre les grecs ont joué à l’économie, une habitude maison lors du premier tour, éprouvant certaines difficultés face aux dribles de Morris Finley (13pts, 5rbds, 3pds) et l’intelligence de jeu d’un Mason Rocca (9pts, 3rbds). Privés pour l’occasion de Batiste, Jasikevicius ou encore Tsartsaris, les verts n’avaient pas la même allure que d’habitude. Reste que malgré ces absences il y a de la réserve au Pana. Pekovic a une nouvelle fois été imparable sous les panneaux avant d’être limité par les fautes (17pts, 6rbds) alors que Spanoulis (19pts, 3rbds, 5pds) et Diamantidis (12pts, 3rbds, 4pds) ont su être décisif dans les moments opportuns, notamment en fin de rencontre.

kobe83

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