Ce qu’il faut retenir des 24 dernières heures
NBA et G-League : le point complet sur les Français des Etats-Unis
Après trois semaines de NBA et une poignée de matches de G-League, c’est l’heure d’un premier point chiffré avec les nombreux Frenchies expatriés aux Etats-Unis. Une certitude : la nouvelle génération tricolore réalise un début de saison prometteur à bien des égards.
Chaque lundi, Basket Europe donne la parole aux Français de l’étranger. Outre des points réguliers sur les joueurs évoluant en NBA, G-League et NCAA, nous vous préparons une série d’entretiens avec des Français(es) expatriés en Europe. Pour profiter de l’intégralité de ces contenus, abonnez-vous.
Cela fait désormais trois semaines que la NBA a repris ses droits. Les 14 Français sur la ligne de départ ont pour la plupart déjà eu des opportunités de briller. Outre les traditionnels Rudy Gobert et Nicolas Batum, ou le retour épatant de Guerschon Yabusele, le monde entier a les yeux rivés sur Victor Wembanyama, Zaccharie Risacher, Alexandre Sarr ou encore Bilal Coulibaly, qui réalisent un démarrage satisfaisant malgré des résultats collectifs en dents de scie. Mais ils ne sont pas les seuls à tenter de se faire une place au soleil. Faisons le point avec chacun d’entre eux, par ordre alphabétique.
Nicolas Batum – Los Angeles Clippers
De retour à Los Angeles, après avoir été transféré à Philadelphie la saison dernière, Nicolas Batum reste, à bientôt 36 ans, un maillon essentiel aux Clippers. Au sein d’un collectif qui survit au départ de Paul George et à l’absence de Kawhi Leonard (6-4, 7e de la conférence Ouest), l’ancien capitaine de l’équipe de France, désormais retraité international, est toujours dévoué aux tâches ingrates. Il se fait progressivement au nouveau système défensif agressif introduit par Jeff Van Gundy, assistant de Tyronn Lue, l’homme qui a « sauvé » sa carrière.
Un coaching staff qui ne peut se passer de son expérience (17 saisons), lui qui fait partie, comme LeBron James (22 saisons), Chris Paul (20), Kyle Lowry (19), Mike Conley et Al Horford (18), ou encore Russell Westbrook, Kevin Durant ou Brook Lopez (17), des 14 joueurs au-dessus des 1 000 matches NBA en carrière. Qu’importe si son temps de jeu a été réduit sous les 20 minutes et son impact offensif reste en bout de chaîne (3,7 points, 2,9 rebonds, 2,0 passes), le décollage collectif est réussi et Batman assume les responsabilités qu’on lui a données, comme il l’a résumé pour nos confrères de Basket USA.
« Depuis ma libération de Charlotte, c’est mon rôle. Oui, les minutes ne sont pas les mêmes, oui la production statistique baisse un petit peu mais dans l’esprit, le rôle est exactement le même. Avec Ty Lue, je sais exactement ce que je dois faire et je sais ce qu’il attend de moi. Ma ligne de stats, il s’en fout royalement. Il y a même des fois ou je lui dis : ‘Putain je n’ai pas marqué depuis deux matches’, et sa réponse, c’est : ‘Tu peux faire quinze matches sans marquer, j’en ai rien à foutre’. Donc c’est simple : je ne me prends pas la tête avec ça. Je vais faire l’extra passe, je vais poser des écrans, parfois je vais mettre cinq 3-points ou aucun… c’est mon rôle dans cette équipe. Ça va au coach, ça va aux joueurs, ça me va, donc tout va bien. »
Programme TV : Des affiches choc en Euroleague
Cette semaine encore les trois clubs français ont deux matches d’Euroleague au programme avant de devoir batailler en Betclic Elite. Paris face au Zalgiris et Monaco à Barcelone vont ainsi affronter les leaders européens actuels.
Mardi 12 novembre :
19h00 – Monaco / Etoile Rouge Belgrade (Serbie) – Euroleague – Skweek
20h00 – Olympiakos (Grèce) / ASVEL – Euroleague – Skweek
Mercredi 13 novembre :
19h00 – Hapoël Jerusalem (Israël) / Bourg – Eurocup – Skweek
20h30 – Paris / Zalgiris Kaunas (Lituanie) – Euroleague – Skweek
21h00- Tenerife (Espagne) / Saint-Quentin – BCL – DAZN
Jeudi 14 novembre :
Qualif. Eurobasket : Joshua Obiesie et Christian Sengfelder (Dijon) avec l’Allemagne
Le nouvel entraîneur de l’équipe allemande, l’Espagnol Álex Mumbrú ,a dressé une liste de 19 joueurs pré-sélectionnés pour la fenêtre de qualifications à l’EuroBasket 2025.
Dans la liste, on trouve trois joueurs d’Euroleague (un de Munich et deux de Berlin), l’Américano-Allemand Dylan Osetkowski (ex-ASVEL), Tibor Pleiss, qui a joué pour la dernière fois pour l’Allemagne en 2016, et les Dijonnais Joshua Obiesie et Christian Sengfelder.
L’Allemagne va affronter deux fois la Suède les 22 et 25 novembre.
L’équipe allemande
Lettonie-France : « Nous avons affronté une équipe de classe mondiale… »
Après le match, le coach de la Lettonie, Martins Gulbis, s’est félicité de la prestation de son équipe même si celle-ci a pris une leçon par les Françaises (51-82).
« Même si nous nous sommes retrouvés avec -31, nous avons mis en œuvre le plan de match et nous avons réussi à neutraliser les transitions rapides, a t-il déclaré. Bien sûr, les points rapides et faciles ont démoralisé toute l’équipe, suivis de mauvais moments, mais j’ai senti qu’on était dans le match. Merci à tous les fans qui sont venus soutenir les filles !
Pas de Real Madrid, Isaïa Cordinier va rester à la Virtus Bologne
Alors qu’après 6 victoires pour débuter la saison, la Virtus Bologne a pris l’eau à Varèse, 104-95, elle a annoncé que Isaïa Cordinier (1,96 m, 27 ans) sollicité par le Real Madrid allait demeurer au club.
Varèse était dans une situation d’urgence (1 victoire et 5 défaites) et entamait un nouveau cycle sans son meneur international Nico Mannion, parti à Milan. L’équipe lombarde s’est trouvée un nouveau héros en la personne de Matteo Librizz, 22 ans, auteur de 28 points avec un 5/7 à trois-points.
La Virtus s’est présentée sans Isaïa Cordnier. Les 23 points dont 5 paniers à trois-points de Marco Belinelli, les 19 de Tornike Shengelia et les 15 (13 en première mi-temps) de Will Clyburn n’auront pas été suffisants.
« C’était le match auquel je m’attendais, une réaction de Varèse qui n’avait rien à perdre contre nous qui étions invaincus » a commenté le coach de Bologne Luca Banchi.
Le Mans : Abdoulaye Ndoye absent pour 3-4 semaines
Le combo guard manceau Abdoulaye Ndoye (1,99 m, 26 ans) restera sur la touche de 3 à 4 semaines, en principe, en raison d’une blessure au genou.
Abdoulaye Ndoye n’a pas participé à la défaite du MSB car il a été opéré samedi d’une blessure au genou survenue à l’entraînement avec un nouveau choc lors du match contre Dijon.
Qualif. Eurobasket féminin 2025 : La Belgique l’a échappé belle
Championnes d’Europe en titre, les Belges se sont sorties du piège polonais avec quelques égratignures et conservent ainsi leurs chances de terminer premières de leurs poules.
Ce n’est que dans les dernières secondes que la Belgique a remporté le match (80-77) alors qu’elle avait échoué lors du match aller à Anvers (62-67). Comme souvent c’est Emma Meesseman (29 points, 8 rebonds et 4 passes) qui lui a évité un deuxième faux-pas. En face, la naturalisée Stephanie Mavunga a été en double double (13 points et 10 rebonds) alors que Agnieska Skobel a marqué 15 points.
Les 16e de finale de Coupe de France débute ce lundi
Le duel de Pro B entre Aix-Maurienne et Poitiers lance ce lundi les 16e de finale de Coupe de France qui vont s’échelonner jusqu’au 12 décembre.
Une biographie d’Abe Saperstein, l’homme qui a révolutionné le basket-ball
Une nouvelle biographie met en lumière le rôle joué par Abe Saperstein, fondateur des Harlem Globetrotters, et son influence sur l’essor mondial du basket-ball.
Bien avant la NBA, ce sont les Harlem Globetrotters qui ont propagé la bonne parole du basket américain à travers la planète y compris en France. Son fondateur fut un juif américain d’1,60 m, né en 1902 à Londres, Abe Saperstein.
Dans leur livre, « Globetrotter : Comment Abe Saperstein a bouleversé le monde du sport », les frères Mark et Matthew Jacob explorent l’héritage de Saperstein, qui, selon eux, est encore sous-estimé 58 ans après sa mort. En plus du panier à trois points, Saperstein a joué un rôle crucial dans l’élévation du basket-ball qui est passé d’un sport américain de second plan à une puissance mondiale.
« Vous voyez à quel point le basket-ball est populaire aux Jeux Olympiques , et c’est en partie à Abe qu’on en doit le mérite », a déclaré Mark Jacob à la Jewish Telegraphic Agency.
Féminines : Philip Mestdagh, un coach belge en Pologne
Philip Mestdagh, 61 ans, fut le coach de l’équipe de Belgique de 2015 à 2021. Il est depuis un peu plus d’un an celui de Gdynia en Pologne.
Après les Jeux de Tokyo, Philip Mestdagh fut le coach éphémère de Saint-Amand. Il mit fin à son contrat en raison d’un burn out alors que pour lui, « c’était un rêve de coacher un jour en France. » Il raconte à La Dernière Heure comment il s’est retrouvé en Pologne :
« C’est mon agent Lot Wielfart, la femme d’Ann Wauters, qui m’a proposé ce projet à Gdynia. La dame qui occupe le rôle de manager sportif au sein du club est en fait une ancienne coéquipière d’Ann du temps où elles évoluaient ensemble à Samara, en Russie, lors de leur carrière de joueuses. C’est donc de là que sont venus les premiers contacts. L’ambition était de relancer le club après quelques années compliquées. Le projet sportif m’a directement plu mais j’ai hésité en raison de la distance par rapport à la Belgique et ma famille. Après avoir donné mon accord, je me suis parfois dit : ‘Où vas-tu ?' » Mais je sais maintenant que c’était la bonne décision. Les cadres de vie et professionnel sont très bons. »