Dallas conjugue expérience et confiance
Depuis 2006 et leur finale NBA perdue face à Miami, Dallas enchaîne les saisons à 50 victoires ou plus. Tous les ans, elle fait partie des candidats aux titres de champions. Chaque année, on a l’impression de voir le même scénario, Dirk Nowitsky impérial pendant la saison régulière mais qui se liquéfie en playoffs.
Ce refrain a changé’
Nicolas Batum peut dire que son équipe de Portland avait les moyens de gagner le premier tour. L’expérience de ces joueurs associée à la grande confiance qui les habitent aujourd’hui après le «sweep » infligé aux Lakers rend cette équipe de Dallas très difficile à battre.
Elle possède aujourd’hui l’arme fatale des «money times » en la personne de Dirk Nowitski, intenable quand il s’agit de porter son équipe.
On l’a vu lors de la série contre Oklahoma, formidable lors du match 4 à enchaîner les paniers dans les 4 dernières minutes du temps réglementaire et la prolongation (à 3 points en première intention, à 2 points en mode acrobatique, aux lancers francs). On l’a vu aussi faire des passes décisives à ses coéquipiers quand OKC venait doubler, ou encore ne jamais douter quand il s’agit de marquer le tir assasin à 3 points sur sa deuxième tentative consécutive dans les dernières minutes du match 5.
Si Nowitzki dégage cette force tranquille, il le doit à son équipe très complémentaire qui permet à Dallas de rester dans les matchs même quand leur leader est bien défendu comme par Nick Collison dans la 2ème mi-temps du match 4.
Dallas possède de nombreux dangers offensifs, Kidd, Terry, Stojakovic, JJ Baréa, Marion doivent être respecté, les Lakers peuvent en témoigner.
En playoffs c’est de l’autre côté du terrain qu’ils devaient prouver ce qu’ils sont en passe de réussir.
Lors de la série contre OKC, Tyson Chandler se fait respecter à l’intérieur, mais le plus interresant c’est leur manière de défendre sur Kévin Durant. Ils se sont relayés à 3 pour user la star d’Oklahoma, Marion et son physique semblable à Durant, mais également Terry et pour finir le travail, la malice de Monsieur Jason Kidd.
Ainsi, au lieu de voir Durant avoir la balle lors des possessions de fin de match, c’est Westbrook qui a dû se débrouiller seul, sans succès.
Les joueurs de cette équipe méritent ce titre de champions de l’Ouest, de par leurs talents et leurs carrières. Mais on sait que ce qui les intéresse, c’est la bague de champion.
Cette année ils ont tous les arguments pour réussir, après avoir dominé la conférence Ouest lors de ces playoffs 2011, il va falloir affronter les champions de l’Est, Miami et son «big three stars ».
Après avoir maîtrisé la fougue des jeunes d’OKC, c’est une autre jeunesse surdouée que la sagesse de Dallas va affronter en finale NBA. Plus mature, plus physique, plus forte tout simplement.
Une opposition de style tant dans la façon de jouer que dans la mentalité des leaders de chaque équipe.
Bonne finale NBA.
Nice Job les Mav s le plus gros défi s en vien, mais j y crois !!!!
J y crois aussi