Demi-finale : preview France – Espagne
Comme on se retrouve ! Une fois de plus, l'équipe de France va affronter l'Espagne lors d'un match couperet à l'Eurobasket. Une étape de plus dans la rivalité entre les deux sélections. Avec cette fois, une issue différente ?
Plus de défense : Certes avec les absences de Pau Gasol, Ibaka, Reyes et Navarro, l'Espagne ne paraît pas intouchable. D'une équipe bâtie à partir d'une raquette impressionnante, la Roja a évolué et déplacé sa menace davantage sur l'extérieur (Fernandez, Calderon, Rodriguez, Llull…) autour de Marc Gasol comme homme à tout faire à l'intérieur. Le pivot des Memphis Grizzlies sort d'une excellente saison NBA où il a décroché le titre de défenseur de l'année. Et c'est bien dans ce secteur, la défense, que l'Espagne étonne depuis le début de cet Euro. Avec 61,1 points encaissés en moyenne par match, l'Espagne livre une bataille de tous les instants aux attaques adverses. Une défense ultra-agressive qui permet de développer du jeu rapide et de créer de gros écarts sur de courtes séquences.
Adresse : L'adresse est dans les gênes espagnols. Le quart de finale face à la Serbie l'a encore démontré. Huit joueurs ont inscrit au moins un tir à trois points et encore San Emeterio, Mumbru tout comme Marc Gasol auraient très bien pu s'ajouter à la liste. Faire baisser le pourcentage d'adresse longue distance des hommes d'Orenga sera obligatoirement une clé.
Psychologie : Les affrontements récents entre les deux sélections ont fait naître une vraie rivalité entre la France et l'Espagne. La dernière victoire des Bleus dans un match couperet remonte à l'Euro 2005 à Belgrade pour la médaille de bronze. Depuis, les victoires espagnoles n'ont souffert d'aucune discussion en quart de finale en Pologne en 2009 et en finale en Lituanie en 2011. Il y a bien sûr les Jeux Olympiques où les coéquipiers de Parker sont passés tout près en quart de finale. Les deux matches de préparation à Madrid et Montpellier sont aussi dans les têtes. Avec deux nouvelles victoires espagnoles. Un avantage psychologique incontestable pour la Roja et qu'il va falloir surpasser pour les Français.
Parker : Toujours bien pris par les extérieurs espagnols, Tony Parker devra compter sur l'apport de l'ensemble des extérieurs mais aussi du banc pour avoir assez d'énergie pour peser sur la rencontre notamment en cas de fin de match serrée. Petro et Ajinca, en défense sur Gasol ou en attaque pour provoquer les fautes de l'intérieur NBA, seront aussi des clés.