EDF : Pas si facile
Finalement, ce ne sont pas réellement les Canadiens qui sont les plus revanchards, mais plus les Français qui montrent un peu timidité (6-5, 4′). Les Canadiens revenaient même à égalité (10-10, 6′) par Kendall (8pts, 13rbs). Rautins plante deux banderilles à 3pts et permet au siens de rester au contact (22-19).
Collet cherche des solutions en demandant une pression tout terrain avec ses jeunes (Albicy, Diot). Mais cela n’a que peu d’effet. Le Canada défend mieux que la veille. A 28-27 à la 15e, le sélectionneur français doit demander un temps mort. Mais Raukins fait passer les rouges devant (28-29) pour la première fois et Anderson se réveille. A la pause, les Bleus ont fait un mini-break (42-38).
Les Canadiens sont bien là et les Bleus n’ont pas réussi à faire douter cette équipe mise en confiance à l’image de Rautins (18pts) auteur de 4 paniers à trois points. Sheperd (15pts) y met son grain de sel et les Bleus peine à creuser l’écart (63-56, 30e).
Quelques spots défensifs, deux contre-attaques dont une de De Colo (14pts, 6rbs, 3pds) et les Bleus font enfin l’écart (73-56, 33e). Leo Rautins le coach canadien doit demander un temps-mort pour tenter de colmater les brèches. Les Rouges proposent une défense de zone tout terrain.
Gelabale et Rautins en viennent aux mains ce qui met Leo Rautins hors de lui. Les trois prennent une faute disqualifiante. Les esprits calmés, les Bleus peuvent développer du jeu, de la transition. Batum (15pts) claque un dunk sur une passe de Diaw (86-62, 38e). Les Canadiens s’inclinent avec les honneurs (86-69). Les Bleus sont prévenus. Le moindre relâchement ou suffisance met leurs adversaires en confiance et les mets en difficulté.