En attendant de coacher à nouveau, Vincent Collet mène une vie bien remplie
Six mois après les Jeux Olympiques, il arrive encore régulièrement à Vincent Collet de repenser au tournoi de Paris. Parce que « c’est encore frais et c’était quelque chose d’exceptionnel », se remémore-t-il dans un entretien au Parisien publié ce mardi.
Une entrevue dans laquelle l’ex-sélectionneur des Bleus rappelle qu’il reste sur le marché. « À partir du moment où j’ai décidé de me consacrer entièrement à l’équipe de France pour ne pas perturber sa préparation olympique, je savais que je prenais le risque de ne pas coacher cette saison. C’était un risque assumé. Ce sont les circonstances qui ont fait que je n’ai pas repris une équipe cette année. Cela me manque-t-il ? Parfois, oui clairement. L’adrénaline des matches, j’aime ça et cela n’a pas changé. Ce n’est pas parce que nous sommes allés en finale des JO qu’elle a disparu. Je pense même que, chez moi, elle ne disparaîtra pas », projette l’ancien coach du Mans, Villeurbanne, Strasbourg et Boulogne-Levallois.
« Je suis beaucoup plus occupé que je ne pensais en acceptant cette mission »
S’il ne fait « pas une obsession » et attend « sereinement » une opportunité en NBA, il pourrait aussi replonger dans un club de Betclic Élite ou d’Euroleague. « J’en ai envie, oui », glisse-t-il aussi dans l’interview.
En attendant de retrouver un poste, le chargé de mission auprès de la Direction technique nationale depuis la rentrée et consultant pour la franchise NBA des Cleveland Cavaliers a un emploi du temps bien chargé. « Entre Cleveland et la fédération, je n’ai pas de temps mort. Je vais vous avouer une chose : je suis beaucoup plus occupé que je ne pensais en acceptant cette mission. »
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Les rencontres face à la Croatie et la Bosnie-Herzégovine seront à suivre en direct et gratuitement sur la plateforme !
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« Curieux » de découvrir le documentaire Netflix sur les JO
En outre, Vincent Collet semble particulièrement pressé de découvrir la série documentaire Court of Gold – L’or à bout de bras en version française – disponible depuis ce mardi 18 février sur Netflix. Qui a suivi les coulisses du tournoi olympique de basket masculin à Paris l’été dernier et dans lequel l’on découvre quelques moments forts du parcours des Bleus.
« J’ai hâte de la découvrir. Habituellement, c’est notre caméraman de la fédération qui fait les insides. Je sais donc à peu près ce qu’il y met. Cette fois, nous sommes dans l’inconnue totale. Je me demande bien ce que Netflix nous réserve. J’ai une vraie forme de curiosité », a-t-il confirmé.
Du reste, l’une des séquences fortes dévoilée dans l’épisode 4 – sur 6 – n’est autre que le coup de gueule de Nicolas Batum à la mi-temps de France-Allemagne. « On veut quoi ? Pourquoi on est là ? On veut la médaille d’or ? Je ne sais pas ce qu’on veut, on se fait démonter. Personne peut ouvrir, personne peut se démarquer, on se prend des écrans dans la gueule tout le temps. Personne répond. On se fait pousser au milieu de terrain, on ne sait pas faire une attaque, on ne sait pas sortir d’un pick-and-roll. Oui, on veut la médaille d’or et être champion olympique. Mon cul ouais ! On s’est fait défoncer l’année dernière, ça n’a rien changé cette année, on fait la même chose. Ils sont en train de rigoler face à nous. Et personne ne réagit », avait alors lâché le capitaine des Bleus.
Ce que le sélectionneur a caractérisé dans le documentaire de coup de gueule « mérité ». Et qui a été l’un des éléments déclencheurs de la métamorphose de l’équipe de France, par la suite médaillée d’argent.
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Pas devant sa télé devant les Bleus
Enfin, l’on apprend également dans Le Parisien que Vincent Collet n’a pas regardé les deux premiers matches de l’équipe de France contre Chypre en novembre dernier. Et qu’il pourrait en faire de même sur la nouvelle fenêtre internationale cette semaine.
« Je vais être franc, quand elle a joué ses deux premiers matchs en novembre, j’étais aux États-Unis. Donc, je n’en ai vu aucun. Le hasard fait que je serai aussi aux États-Unis pour ses deux matches à venir. Je raterai le premier (Croatie-France le 21 février) car je serai, je crois, dans l’avion. Avec le décalage horaire, je tenterai de regarder le deuxième (France-Bosnie le 24) sauf si je suis pris, à la salle ou ailleurs. »
L’interview complète est à retrouver ici.