En attendant la NBA, Melvin Ajinça à la découverte de l’Euroleague avec l’ASVEL
Dans les couloirs de l’OAKA Arena, l’antre du champion d’Europe en titre, le Panathinaïkos, les joueurs de l’ASVEL quittent le vestiaire athénien avec les visages marqués par leur défaite la plus sévère de la saison (92-68). Au milieu d’une séquence intense où les Villeurbannais enchaînent les matches avec des blessés et un rythme d’enfer (14 matches en 42 jours, soit un tous les trois jours), Melvin Ajinça, qui a pris le train en marche en raison d’une sévère entorse de la cheville gauche survenue mi-septembre à Dijon, en fin de présaison, s’acclimate doucement à un contexte auquel il n’avait jamais encore été confronté.
« Cela n’a pas été facile d’être écarté de l’équipe pendant presque deux mois parce que, quand on arrive dans un nouveau club, l’objectif est de bien s’intégrer. Physiquement et mentalement, il a fallu reprendre le rythme et passer à celui de l’Euroleague, aussi bien dans l’adversité de haut niveau et la répétition des matches. Malgré tout, je n’ai pas de retard par rapport à l’équipe. C’est à moi de retrouver mes sensations, faire ma place au fil des matches et progresser chaque jour », nous glissait ce mercredi le Francilien depuis la capitale grecque, soir où il aurait – comme son coach – aimé réagir plus efficacement et être moins maladroit (6 points à 2/8 à 3-points mais aussi 5 rebonds en 20 minutes). « On a manqué d’intensité. C’est notre responsabilité. Mais la saison est longue, il faut apprendre de nos erreurs. Notre début de saison collectif n’est pas à jeter. On a encore une belle marge de progression », tentait-il de positiver.