Euroleague ' 3ème journée : Orléans enchaine'les défaites / L'Asvel au quart de tour
Groupe A
Asvel Villeurbanne – Montepaschi Sienne : 65-82
Un premier quart-temps de rêve (29-10) et on se serait presque mis à croire à une grosse victoire des Villeurbannais, le retour de la France au premier, la future qualifica…non, s’en était trop. La magie n’a duré qu’un temps, l’ASVEL n’a pas tenu la cadence et Sienne a outrageusement dominé le reste de la rencontre pour s’imposer logiquement. Journées après journées le tableau de chasse de notre plus gros budget national reste vierge, jusqu’à quand ‘
Sienne a du faire bien des frayeurs à de nombreux bookmakers. Ultra favoris sur le papier, la Montepaschi s’est pris les pieds en début de match sur la défense Villeurbannaise. Autour d’un Bobby Dixon virevoltent (20pts), les rhodaniens avaient de l’or dans les mains, rentrant shoot sur shoot avec une réussite sans faille (12/15 sur les 10 premières minutes). L’Asvel mènera de 21pts au cours du 1er quart-temps et 29-10 à la fin de celui-ci, du pain béni pour les supporters de l’Astoballe.
Avec 19 points de retard après un quart de match, qui aurait cru que Sienne finirait sur un +17 ‘ Douter de leur sursaut d’orgueil, c’est mal connaitre les Italiens qui, même privé de Lavrinovic, leur rugueux pivot, sont revenus au score de façon méthodique. Un deuxième quart-temps pour se remettre dans le bain (3-21), un 3ème pour prendre l’avantage (16-26), et un 4ème pour gérer l’avantage (17-25), voilà la solution miracle pour revenir d’une situation mal engagée. Les Toscans peuvent tirer un grand coup de chapeau à Romain Sato qui a réalisé un travail monstrueux, jamais débordé en défense et toujours gagnant des ses faces à faces offensifs (33pts, 6rbds). David Hawkins (8pts, 4pds), Domercant (14pts) et McIntyre (7pts, 10pds) ont bien profité des miettes restantes.
Si Ali Traoré s’est bien battu durant cette déchéance Villeurbannaise (11Pts, 5rbds, 2ctr), on ne peut pas en dire autant de ses coéquipiers. Lukauskis est toujours aux abonnés absents sur le parquet depuis son arrivé, Laurent Foirest a de gros problème avec son shoot tandis que Ben Dewar… n’existe pas, tout simplement. Tout ce beau monde sera attendu au tournant la semaine prochaine dans la rencontre qui opposera l’ASVEL à Barcelone, un face à face qui s’annonce déjà comme un tournant de la saison.
Groupe B
Partizan Belgrade – Entente Orléanaise : 78-71
La contre-performance contre l’Olympiacos n’avait inquiété personne, celle contre Rytas avait laissé planer quelques doutes, mais avec cette défaite contre le Partizan c’est la qualification qui est en train de passer sous le nez des Orléanais. Les serbes ne sont pourtant pas des foudres de guerre. Le pillage de l’intersaison ne leur a laissé que des jeunes pouces, sensés ne pas inquiéter outre mesure l’EO45. Mais l’Euroleague n’est décidément pas une compétition à la portée des clubs français et comme l’ASVEL mercredi, Orléans prolonge encore un peu plus le parcours calamiteux des clubs français dans la compétition.
Malgré tout, l’entente n’a jamais été véritablement débordée par le Partizan, la défaite n’en est que plus rageante. Les débuts d’Orléans ont même été probant avec une petite avance au bout de 6 minutes (8-13) mais Belgrade avec de la ressource est revenu sous l’impulsion du puissant Aleksandar Maric (18pts, 9rbds), 45-40 à la mi-temps, pas de quoi s’inquiéter. Sur les conseils de Philippe Hervé, les joueurs du Loiret se sont montrés plus agressif en défense au retour des vestiaires. Tactique payante puisque qu’ils sont repassés devant durant le 3ème quart-temps (50-55 à la 27ème), grâce à une belle présence du Justin Doellman (16pts, 8rbds, 3int) et Ludovic Vaty, pourtant décrié depuis le début de saison mais aujourd’hui convainquant (14pts, 7rbds). En confiance à ce moment du match les orléanais aurait pu assurer avec un peu d’expérience mais malheureusement, en dehors d’un Laurent Sciarra ou Marko Milic, cette expérience ils ne l’ont pas et vont le payer cash avec un sévère 14-3 entre la fin du 3ème et le début du 4ème quart-temps. Véritable poison dans la défense française, McCalebb (15pts, 4pds) a presque à lui seul reversé la situation coupant les orléanais dans leur élan qui ne reviendront jamais par la suite.
Mathématiquement, l’entente Orléanaise est encore loin d’être éliminé, mais avec l’Olympiacos et Malaga au dessus du lot, l’Efes Pilsen techniquement et numériquement supérieur, et le Partizan et Rytas en avance dans les confrontations directes, il y a de quoi s’alarmer pour la qualification. A moins que les Orléanais se remettent en selle et tape successivement Malaga et l’Efes…Quoi !!!! On peut toujours rêver.