Euroleague : Olympiakos champion !
C’est le Real qui entame le mieux cette finale. Après trois petites minutes serrées (5-8, 3e), les Madrilènes appuient sur l’accélérateur avec une adresse incroyable derrière l’arc. Fernandez, Llull mais aussi Mirotic font un quasi sans faute tandis que Begic joue les murailles en défense en enchaînant trois contres. Côte Grec, l’attaque du cercle est difficile et l’adresse extérieure n’est pas là à l’image de Antic ou Spanoulis. Le Real prend donc le large au terme de 10 minutes de très haut niveau (10-27, 10e).
Le second acte est une toute autre histoire. Olympiakos reprend de la meilleure des façons avec Antic, Hines et Perperoglu qui passent un 8-0. Fernandez a beau stopper la série aux lancers, la belle adresse madrilène s’est envolée à l’image de Carroll qui ne trouve pas la cible. Les Grecs sont revenus dans la partie, provoquent des fautes et enchaînent les lancers. Si Spanoulis (0/5 aux tirs et 3 ballons perdus) est toujours en difficulté, le jeu de passes des Reds permet de trouver de bons tirs pour grignoter au tableau d’affichage. Rodriguez répond avec des drives avant que trois lancers signés Sloukas ne ramènent Olympiakos à quatre petits points à la pause (37-41, 20e).
Le réveil de Spanoulis
A la reprise, Spanoulis se réveille. Le MVP de l’Euroleague aligne trois paniers primés de suite d’entrée et Olympiakos reprend la tête (48-45, 22e). Les Grecs insistent avec Law et Hines à l’intérieur (52-46, 23e). Pablo Laso, l’entraîneur espagnol, arrête logiquement le jeu et Madrid passe en zone press. Un changement de défense qui perturbe l’exécution grecque tandis que le Real trouve des solutions offensives avec Slaughter et Fernandez. Tout reste à faire (61-61, 30e).
La tension monte et ce sont les Grecs qui frappent les premiers avec Perperoglou, Law et Spanoulis (70-62, 33e). Le Real revient bien avec le réveil de Carroll mais Olympiakos a la main sur le match à l’image de ce caviar de Spanoulis pour Shermadini qui marque avec la faute (78-70, 35e). Si le Real retente sa press pour contrarier les Grecs, Olympiakos mange le temps avant un panier primé énorme de Spanoulis à 11 mètres qui scelle le sort du match (90-79, 38e). Les Espagnols auront beau multiplier les fautes, Olympakos s’impose et remporte sa seconde Euroleague d’affilé !
Olympiakos le Pirée ‘ Real Madrid : 100-88 (10-27 ; 37-41 ; 61-61)
Olympiakos le Pirée : Hines 11, Law 12, Antic 7, Spanoulis 12, Perperoglou 10, Shermadini 3, Sloukas 11, Powell 2, Printezis 5, Papanikolaou5, Katsivelis.
Real Madrid : Draper, Fernandez 21, Suarez 5, Reyes 4, Mirotic 7, Rodriguez 17, Begic 6, Carroll 5, Llull 14, Slaughter 9.
Dans le match pour la troisième place, le CSKA Moscou s’est imposé sur le fil face au FC Barcelone : 74-73.
CSKA Moscou ‘ FC Barcelone : 74-73 (15-12 ; 35-35 ; 59-54)
CSKA Moscou : Teodosic 5,Micov 6, Jackson 13, Krstic 7, Weems 14, Erceg 2, Vorontsevich 4, Kaun 7, Khryapa 16, Papaloukas.
FC Barcelone : Huertas, Abrines 10, Navarro 17, Jasikevicius 2, Todorovic 11, Wallace 3, Inlges 7, Rabaseda 5, Lorbek 8, M’Baye, Tomic 10.