Euroleague : Olympiakos donne la leçon au Paris Basketball

Nous sommes à moins de dix minutes du coup d’envoi, les deux équipes sont sur le point d’être présentées. C’est à ce moment que les supporters de l’Olympiakos, occupant toute une tribune de l’Adidas Arena, s’enflamment de joie. Non plus pour leur équipe de basket-ball mais pour celle de football, qui vient de marquer un but crucial au Pirée face à l’ennemi juré du Panathinaïkos.

Cette folie athénienne a été la première de la soirée, la deuxième se nommera quelques minutes plus tard “Sasha Vezenkov”, lorsque le Bulgare a éclaboussé les Parisiens de toute sa polyvalence.

Élu MVP d’Euroleague au mois de janvier, Sasha Vezenkov en avait visiblement encore dans le poignet. Inscrivant 10 points lors des trois premières minutes de jeu, il a terminé le premier quart-temps à 17 points, soit plus que les 15 points de la totalité de l’effectif parisien (15-30, 10e).

De mal en pire pour Paris

11 : voici la somme des points inscrits par le trio d’arrières parisiens T.J. Shorts, Nadir Hifi et Maodo Lo en première mi-temps. Une marque tellement réduite grâce aux efforts défensifs monstrueux des joueurs du Pirée, Giannoulis Larentzakis en tête. Ce dernier mettait Paris dans l’embarras aussi bien en défense qu’en attaque avec 10 points marqués dans l’unique deuxième quart-temps, dont un trois-points sorti de nulle part en fin de possession juste avant la mi-temps (31-48, 20e).

Et avec 50% de réussite à derrière l’arc (7/14) pour l’Olympiakos, c’est bien tout le groupe de Giorgos Bartzokas qui a justifié sa place de leader du championnat sur cette première période.

Evan Fournier sans pitié, Nadir Hifi artisan du retour de Paris

Au retour des vestiaires, Paris a montré un bien meilleur visage. D’abord par ses soldats Tyson Ward et Yakuba Ouattara adroits à trois-points, puis grâce à son prince Nadir Hifi.

De tous les bons coups, le meneur a retrouvé son pouvoir créatif en s’offrant 11 points dans l’unique troisième quart-temps. Face à lui, l’international français Evan Fournier a permis à l’Olympiacos de garder un bel avantage avant d’entamer le dernier acte (58-67, 30e) dans une tension maximale.

La force athénienne a eu le dernier mot

Paris et ses supporters ont bien cru à une remontée fantastique. Mais tout comme pour l’Olympiakos au match aller, il n’y a pas eu de changement de leader de dernière minute. Et cela malgré les belles percées du leader parisien T.J. Shorts (15 points, 9 passes décisives) et une Adidas Arena qui se levait enfin.

Mais l’armada Olympiakos a définitivement accéléré le pas. Son intérieur Nikola Milutinov, jusqu’alors plutôt discret, s’est emparé du scoring avec 10 points au cours de l’ultime quart-temps. À cinq minutes du terme, la quinzaine de points d’écart a eu raison de la formation grecque. Elle repart de la capitale français avec la victoire. Du côté parisien, le regard est déjà tourné vers Bologne et la Virtus qui l’attend vendredi 7 février.

À l’Adidas Arena.

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