Euroleague – Playoffs (2er journée): Option « Final Four » pour l'Olympiacos et le CSKA Moscou

Panathinaikos – Montepaschi Sienne : 79-84

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A l’instar de Mardi dernier, la rencontre entre le Panathinaikos et Sienne a livré son lot de suspens mais cette fois ce sont les Toscans qui se sont imposés.

Le début de rencontre laisse place à un spectacle équilibré où les deux équipes se répondent coup sur coup (32-29 à la 15ème min). Tomas Hess, porteur d’eau habituel de l’équipe Toscane, en profite pour lâcher 9pts, tous dans le 1er quart. Arrivé en fin de 1ère mi-temps, Jasikevicius (11pts, 5pds), en aboyeur qu’il est, prend les choses en mains pour tenter de faire le trou. Les grecs commencent alors à creuser l’écart et Batiste en profite pour faire la différence aux lancers francs avec 2 ou 3 coups de pouces des arbitres (16pts à 12/14 aux LF). Fotsis fait le show sous les panneaux (10rbds, 3ctr), Spanoulis prend quelques shoots décisifs (11pts, 5rbds) et à la 27ème minute le Pana mène de 15pts.

Alors que Stonerook plombait la réussite italienne à 3pts (23% au final), les athéniens avaient l’occasion de serrer les verrous pour s’assurer une victoire facile. Au contraire, les hommes d’Obradovic ont relâché leur défense et multiplié les pertes de balles (17) entrainant l’inévitable retour du Montepaschi. Si ce revirement fut possible, la défaillance du Pana n’en est pas le seul facteur, l’apport de Lavrinovic a été le véritable détonateur du match (9pts, 4rbds, 3int en 16min). Tandis que le retour de Diamantidis n’a pas eu l’effet escompté côté Grec, celui du lituanien à Sienne fut indéniablement à la base de leur réussite. Le géant a pris ses responsabilités pour faire revenir son équipe à 6pts à la fin du 3ème quart (61-55). Ensuite, Lavrinovic a laissé la main à Kaukenas (22pts, 3pds, 4int), intraitable ce jeudi et McIntyre (24pts, 4pds). Innarêtable en pénétration, véritable maitre à jouer et décisif aux lancers francs, le meneur américain s’est presque déjà octroyé le titre de meilleur meneur de la compétition et a offert sur un plateau la victoire à Sienne.

Le club Italien rééquilibre donc les comptes avant de continuer la série sur leur terre. Pour le Pana, la victoire passera par un changement d’attitude. Assurément, Obradovic le fera savoir à ses joueurs.

CSKA Moscou – Partizan Belgrade : 77-50

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Au sommet de sa forme, le CSKA Moscou a décroché une nouvelle victoire contre le Partizan et prend du même coup une sérieuse option pour la qualification vers le final four.

A l’image du 1er quart (21-6), sur le modèle de celui de mardi dernier, les Russes ont outrageusement dominé une équipe de Belgrade qui a semblé complètement dépassé par les évènements. Pour preuve de cette déroute serbe, l’évaluation générale. Quand l’ensemble de l’équipe du Partizan culmine à un ridicule 21 d’éval, Erazem Lorbek pointe lui seul à 33 d’éval pour le CSKA. Comme au match précédent, l’intérieur slovène a dominé de la tête et des épaules la raquette (21pts, 7rbds). A s’est côté, Terrence Morris s’est aussi distingué (11pts, 6rbds). C’est cette raquette en question qui a fait défaut au Partizan. Hors du coup au rebond (40 contre 25), les serbes ont aussi concédé pas moins de 36 fautes, soit beaucoup trop de cadeau à une équipe tel que le CSKA. Outre Lorbek, Siskauskas (11pts à 7/7 aux LF) et Khryapa (7pts à 7/8 aux LF, 6rbds, 3int) n’ont pas tremblé derrière la ligne des lancers francs.

Si la domination a été très nette, le petit 28% à 3pts laisse augurer une marge de manœuvre encore plus importante pour une équipe russe qui tourne habituellement autour des 45%. Au vu du bilan serbe où seul Lasme a tiré l’équipe vers le haut (15pts, 5rbds), les chances de l’équipe d’atteindre le final four sont au plus bas. Reste que le prochain match se déroule dans la fournaise du Pionir et qu’avec une salle comble toute acquise à leur cause, le Partizan et notamment Tepic et Velickovic pourraient bien retrouver leur niveau des tours précédents, disparu depuis deux matchs.

Olympiacos – Real Madrid : 79-73

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Comme au match précédent, l’Olympiacos a une nouvelle fois du attendre les dernières minutes pour sceller le résultat du match. Mais vaincre dans la douleur c’est aussi ça la marque des grandes équipes.

Il aura fallu patienter une mi-temps pour voir le match entre l’Olympiacos et le Real s’emballer. En effet, durant les 20 premières minutes, la rencontre fut serrée mais bien terne (38-36 à la mi-temps). C’est au début du 3ème quart que les grecs commencèrent à prendre le large, comptant jusqu’à 13pts d’avance. Toutefois, n’abdiquant jamais, le Real a refait son retard pour revenir à 1 point à 3min de la fin. Malheureusement pour les madrilènes, la tournure du match fut similaire à la 1ère rencontre et au prix d’un ultime effort, les athéniens ont terminé le match sur un 9-4 décisif. Avec seulement 64% aux lancers francs, les grecs se sont privés de quelques points facilement glanés mais paradoxalement ce sont ces mêmes lancers francs qui leurs ont permis de clore les débats grâce à un 4/4 de Lynn Greer en fin match. L’arrière américain semble d’ailleurs revigoré depuis le début des playoffs et sa monté en puissance offensive s’est encore fait sentir ce jeudi (21pts, 4rbds). Dans la peinture, Vujcic (14pts, 3rbds, 3pds) et Printezis (18pts, 6rbds) ont fait leur bouleau avec brio. Et comment oublier la performance de Papaloukas qui, si il fut plus discret n’en reste pas moins précieux (12pts, 4pds). Du côté de Madrid, on retrouve les mêmes têtes d’affiche, Felipe Reyes (23pts, 9rbds) à qui ont ne peut rien reprocher et Louis Bullock qui, malgré de nombreux ratés longue distance, obtient beaucoup de fautes et converti pratiquement tous ses lancers francs. Reste que pour l’avenir du Real, Il serait temps que les Llull, Massey, Mumbru et dans une moindre mesure Hervelle se réveillent un peu avant qu’il ne soit trop tard.

Regal FC Barcelona – Tau Vitoria : 85-62

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Enfin ! Après avoir connu trois fois la défaite cette saison face au Tau Vitoria, le FC Barcelone a vaincu le signe indien. Avec cette victoire précieuse des Barcelonais, la série entre les deux tops teams espagnoles est complètement relancée.

Les 16 premières minutes du match ont donné lieu à une bataille étriquée sans qu’aucune équipe ne parvienne à creuser un écart conséquent (36-35). C’est finalement en fin de 1ère mi-temps que la monté en puissance des catalans s’est fait sentir, 46-40 à la pause. Au retour des vestiaires, le Barça a resserré les lignes et dans un 3ème quart-temps où les shoots ratés ont fusé de partout, les locaux ont commencé à creuser l’écart (60-47 et 14-7 sur le 3ème quart). Démobilisé en fin de match, le Tau Vitoria a laissé filer les blaugranas qui ne se sont pas fait prier pour infliger un 25-15 dans les 10 dernières minutes.

La paire Ilyasova-Vazquez, a réalisé une grosse performance, encore plus impressionnante que celle du 1er match où les deux compères s’en étaient déjà tirés avec les honneurs. Le 1er termine avec 16pts et 10rbds tandis que le second affiche 14pts, 10rbds et 2ctr. Deux double-double donc et une domination dans la raquette telle que Tiago Splitter a été amorphe pour la 2ème fois consécutive (5pts, -4 d’éval). Au niveau de la ligne arrière, les catalans ont retrouvé un Lakovic performant dans son domaine de prédilection (17pts) et un Juan Carlos Navarro plus polyvalent qu’au dernier match (14pts, 4rbds, 6pds). Chez les Basques, la réussite dérisoire à 2pts (31%) a ruiné tout espoir de victoire et seul Will McDonald (14pts, 5rbds) et Rakocevic (comme d’habitude) (18pts, 3pds) ont sorti une prestation convenable. Inutile de dire que le Tau Vitoria a semblé un tantinet relâché durant la rencontre. Il faudra donc attendre mardi prochain pour voir la vraie valeur des deux équipes.

kobe83

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