Euroleague – Playoffs (4ème journée): Les Grecs ont tout mangé !

Montepaschi Sienne – Panathinaikos : 84-91

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Et dire que le doute était dans toutes les têtes après la défaite du Pana dans le Game 2. En réagissant de belle manière mardi avant de terminer le travail ce jeudi, les grecs ont montré qu’ils pouvaient vaincre les meilleurs. Sienne ne retrouvera donc pas le final four cette année, tant pis, il restera le championnat où le titre est déjà pratiquement acquis.

Dès l’entame de la rencontre le pana a imposé sa patte dans un style très offensif avec des attaques rapides. Perperoglou enchaine les gros shoots (12pts), Drew Nicholas fait de même longue distance (19pts) et les grecs commencent à prendre le large. Même en variant les systèmes défensifs, Sienne ne parvient pas à résister à la charge. Résultat, un sévère 28-18 au bout de seulement 10 minutes. On s’attendait alors à une déroute similaire à celle de mardi mais les Toscans ne l’ont pas entendu ainsi. Avec McIntyre en tête de fil, qui a mis des « coucouche panier » chère à Jacques Monclar, les Italiens ont refait leur retard. A la mi-temps les Athéniens ne comptait plus que 3pts d’avance, 44-47. Dans une ambiance toujours chaude et offensive la 2ème mi-temps a donné lieu à une bataille très serrée. Pour preuve, de la 20ème à la 38ème, l’écart n’a pas dépassé les 5points. Les efforts des Toscans auront finalement étaient vains puisque dans le money time, les visiteurs ont terminé le travail entre 3pts et lancers francs pour clouer sur place la Montepaschi.

La défense du Pana aura bien muselé l’équipe Italienne mis à part évidemment l’éternelle McIntyre qui a tenu à bout de bras son équipe (35pts, 3rbds, 3pds et 37 d’éval). Chez les locaux, Spanoulis a été omniprésent (11pts, 10pds, 3int) tandis que l’alternance entre la puissance de Batiste (15pts, 5rbds) et la technique de Pekovic (14pts, 5rbds) a fait des ravages. Avec cette qualification le Panathinaikos rallie le final four où l’attend de pied ferme l’Olympiacos. Le duel entre les deux rivaux athéniens promet déjà une ambiance chaude et palpable d’autant que l’enjeu est de taille: une place en final de l’Euroleague.

L’homme de la série : Terrell McIntyre (24,8pts, 3,5rbds, 4pds et 29 d’éval de moyenne), qui est le meilleur meneur de cette édition quoi qu’en dise les internautes du site de l’Euroleague.

Real Madrid – Olympiacos : 75-78

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Après 10 ans infructueux, l’Olympiacos va enfin retrouver les joies du final four. Si la qualification est méritée au vu de la série, les grecs ne sont tout de même pas passés bien loin d’en découdre sur un 5ème match. Au contraire du début de rencontre catastrophique de mardi, l’Olympiacos est cette fois bien rentré dans la partie. Autour d’un Childress affuté (7pts, 7rbds), les joueurs du Pirée ont terminé le 1er quart avec 4 points d’avance, 20-16. Bien décidés à ne pas laisser s’échapper leurs adversaires, les madrilènes ont démarré le second quart-temps tambour battant. 14-2, en 5min, Kennedy Winston se déchaine (9pts, 6rbds) et le Real prend les devants. C’est dans ces moments que l’expérience de Vujcic aurait pu remettre le club grec sur de bon rail mais le pivot est toujours blessé et Papaloukas ne parvient pas à guider la meute.

41-33 à la mi-temps, Giannakis n’a pas du apprécier, nul doute qu’il la fait savoir à ses joueurs. Recadrés, les grecs sont retournés sur le parquet avec de meilleures intentions. Appuyés par une réussite dans la raquette retrouvée (65%), il n’aura fallu que 5 petites minutes pour voir revenir les grecs. Felipe Reyes, malgré son double-double (12pts, 10rbds), a manqué cruellement de réussite (4/12) et d’impact pour contrer le retour des locaux. Louis Bullock a pourtant tout fait pour garder l’équipe en tête (19pts, 3rbds) mais en face un homme a supplanté tout le monde : Ioannis Bourousis. L’intérieur, déjà très bon mardi, a littéralement éclaboussé le match de son talent en réalisant sa meilleur performance cette saison en Euroleague (25pts, 6rbds, 3ctr). Avec ce Bourousis là, il ne pouvait vraiment rien arriver à l’Olympiacos. A égalité à 1min de la fin, Lynn Greer a fait la différence aux lancers francs avant que Vasilopoulos ne viennent intercepter la balle de match des mains de Bullock concluant le triomphe des athéniens. L’homme de la série : Ioannis Bourousis (14pts, 6,8rbds et 16,8 d’éval de moyenne) qui à lui tout seul a remplacé ses collègues absent dans la raquette.

Tau Vitoria – Regal FC Barcelona : 63-84

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On avait cru Vitoria revenu aux affaires après le Game 3, mais les hommes d’Ivanovic sont branchés sur l’alternatif et subissent une nouvelle déroute de plus de 20 points. Alors que le match décisif se déroule en terre catalane, la pression retombe dans le camp des basques.

Vitoria aura pourtant fait jeu égal toute la première mi-temps avant de sombrer par la suite. Rakocevic profite de ses 20 premières minutes pour remettre son shoot en place (21pts dont 4/7 à 3pts, 3rbds, 4pds) tandis que Mickeal ratisse sous les panneaux (14pts, 6rbds). Côté Barcelonais, c’est l’artilleur numéro 1 de la série, Jaka Lakovic qui fait le métier derrière la ligne primée (15pts dont 3/5 à 3pts, 5pds). Match équilibré donc et 41-40 à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les barcelonais se sont décidés à prendre leur destin en main. Juan Carlos Navarro en patron qu’il est, a lancé la machine (11pts, 4pds) et c’est ensuite toute l’équipe qui a suivit. Martyrisé et incapable de réagir, le Tau Vitoria a pris l’eau en subissant un 13-30 dans le 3ème quart-temps. La fin de match restera elle de l’ordre de l’anecdote. Ilyasova profite de cette rencontre pour faire oublier son horrible prestation de mardi dernier. Avec 11pts et 8rbds en 19min, le jeune Turque compense le match moyen de Vazquez (8pts). De son côté, Grimau a parfaitement tenu son rôle de 6ème homme de luxe (9pts, 4rbds, 20 d’éval). Chez les basques, Rakocevic a été au dessus du lot. Mickeal, fidèle au poste, a lui bien accompagné un Tiago Splitter qui, malgré son apport approximatif en défense, se rattrape au niveau offensif (12pts, 6rbds). Reste que 3 individualités ne font pas une équipe…

kobe83

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