Euroleague saison 2008-2009 : Tour d'horizon
Des réformes pour une compétition plus attrayante… et quelques grincements de dents!
L’ULEB désireuse de renforcer la qualité et l’attrait de la compétition a procédé a un changement de format qui se traduit en 3 points. Les deux premières réformes seront immédiatement appliquées pour cette saison 2008-2009
Exit le premier tour à trois poules de huit équipes, place dorénavant à un premier tour de quatre groupes de six équipes, réduisant ainsi le nombre de rencontre lors de la phase régulière. Dorénavant se seront les quatre meilleurs de chaque poule qui participeront au Top 16, qui pour sa part restera inchangé ( quatre poules de quatre équipes avec les deux premières places de chaque groupe qualificative). Les quarts de finales subiront eux aussi une refonte. Le système des séries disputées au meilleur des trois matches en vigueur depuis 2004 laissera place aux séries disputées au meilleur des cinq matches avec pour objectif d’apporter toujours plus de spectacle et de suspens.
La troisième réforme consiste en un changement du système d’accession à l’Euroleague. En effet l’ULEB souhaite aller plus loin que le principe de ligue semi-fermée actuellement utilisé et offrir à 16 équipes, choisies en fonction de critères tant sportif, qu’économique, une place à vie dans la compétition, se rapprochant ainsi du modèle NBA. Toutefois ce remaniement n’a pas encore été entériné et ne sera pas mis en place avant, au mieux la saison 2009-2010.Cette réforme fait grincer les dents de nombreuses personnalités du basket-ball et notamment René Le Goff, président de la LNB, qui a demandé une analyse juridique du projet. Se heurtant aux spécificités juridiques du sport européen, L’ULEB réfléchit a un système de type « Ligue des champions » de football qui mettrait fin à toutes protections des clubs…Affaire à suivre.
Voici un état des lieux groupe par groupe
Groupe A
Maccabi Tel-Aviv (ISR), Olympiakos (GRE), Malaga (ESP), Cibona Zagreb (CRO), Le Mans (FRA), Avellino (ITA)
A priori le groupe A ne devrait pas laisser place aux surprises concernant trois des quatre places qualificatives. En effet le Maccabi, l’Olympiakos et Malaga ne connaitront sans doute pas trop de difficultés pour se sortir de ce groupe. Les deux premiers nommés font offices de favoris, à la fois pour la première place du groupe A mais aussi pour une place dans le final four. Le Maccabi tout d’abord, est un habitué du dernier carré. Le finaliste 2008, remonté après la perte de son titre national qu’il conservait depuis 1994, a certes perdu certains de ses meilleurs joueurs, notamment Terence Morris, Nikola Vujcic et Yotam Halperin, mais le club Israélien pourra s’appuyer sur l’arrivée de Carlos Arroyo qui a quitté Orlando et la NBA. De son côté, L’Olympiakos s’est donné les moyens de ses ambitions. Avec les arrivée successive de Vujcic et Halperin (ex Tel-Aviv), Papaloukas (ex CSKA Moscou) et Childress (ex Altlanta Hawks) le club à les ressources pour viser plus haut que les quarts de finals atteint la saison passée. Malaga est un habitué du top 16 et devrait faire valoir ses droits pour l’obtention d’un des billets qualificatif pour la suite de la compétition (enregistrant par ailleurs l’arrivée d’un renfort connu du public français en la personne de Joseph Gomis, récemment libéré de son contrat avec Valladolid ). Le Mans pour sa part, se positionne comme le favori sur le papier par rapport à Zagreb et Avellino (néophyte en Euroligue) pour l‘obtention d‘une place dans les quatre premiers. Le MSB se doit de montrer une meilleur image par rapport à la saison passé où le club avait finit dernier de sa poule avec seulement deux victoires. Les arrivées de Pape Badiane, David Bluthenthal et Dewarick Spencer vont en tout cas y contribuer.
Groupe B
Sienne (ITA), FC Barcelone (ESP), Panathinaikos (GRE), Zalgiris Kaunas (LTU), Sopot (POL), Nancy (FRA)
Le champion de France en titre va avoir fort à faire pour sa première participation à l’Euroleague. Les hommes de Jean-Luc Monschau vont devoir s’extirper d’un groupe où l ‘on retrouve trois favoris : Le Montepaschi Sienne, double champion d’Italie en titre et troisième de la dernière saison d’Euroligue emmené par leur excellent meneur américain Terrell McIntyre. Le FC Barcelone, un habitué de l’Euroligue qui compte cette année dans ses rang Juan Carlos Navarro, de retour au bercail après une pige de bonne facture durant un an à Menphis. Le Panathinaikos, attendu la saison dernière dans le Final Four et qui a quelque peu déçu. Mais il ne fait aucun doute que les Jasikevicius et autres Diamantidis n’ont de souhait que de ramener le trophée en Grèce. D’autant plus que le club à réalisé un des plus gros coup de l’été en recrutant le jeune et génial pivot du Partizan Belgrade Nikola Pekovic (drafté 31ème par les Minnesota Timberwolves), de quoi voir l’avenir sereinement. A priori Nancy ne peut pas rivaliser avec ces trois cadors européens, en revanche, Kaunas et Sopot semble plus abordable. Reste que, tant au niveau financier qu’au niveau de l’expérience de l’Euroligue, le SLUG démarre avec un handicap vis-à-vis de ces deux rivaux qui ont connu le top 16 européen. Les coéquipiers de Cyril Julian et Ricardo Greer vont donc devoir se mettre au diapason pour emmener le club à la phase suivante. Nul doute que l’apport de Michel Morandais en provenance de l’Estudiantes Madrid ne sera pas de trop dans cette quête de qualification, d’autant plus que la grave blessure du meneur T J Parker est préjudiciable pour le groupe. La tâche sera donc ardue à l’image de celle du Mans pour continuer l’aventure plus loin que le premier tour.
Groupe C
Vitoria (ESP), Fenerbahçe (TUR), Rome (ITA), Ljubljana (SLO), Berlin (ALL), Badalona (ESP)
Le groupe C apparait sans aucun doute comme le plus faible de cette année. Seul le Tau Vitoria peut sérieusement prétendre au final four, comptant en effet dans ses rang des joueurs de talent tel que le meneur Italien Prigioni ou l’intérieur Splitter . En début de saison dernière, beaucoup prétendaient que Vitoria allait connaitre une baisse de ses résultats suite au départ de son joueur phare, Luis Scola, pour la NBA. Mais le club basque a démontré qu’il avait la carrure d’un grand d’Europe en remportant son championnat national et en accédant au Final Four. Ayant gardé son noyau dur, le club doit continuer sur sa lancée, et tenter de faire mieux que la saison passée, en obtenant peut être qui sait, le Graal européen. Le reste du groupe est plus ou moins homogène même si Ljubljana et Berlin semble un cran en dessous. Le premier cité a perdu Goran Dragic et a échoué au premier tour ces quatre dernières années tandis que le second, de retour en Euroligue après plusieurs saisons d’absences, doit faire face à de nombreux départs. Autre point négatif, Berlin possède un effectif semble-t-il plus faible que ses adversaires, même si la perspective de jouer le final four à domicile peut être une source supplémentaire de motivation. Fenerbahçe et Rome sont deux clubs aux cas similaires. Chacun des deux à les moyens d’accéder au top 16 mais les voir atteindre le final four seraient les surestimer. A noter le retour en Europe de deux joueurs NBA, Giricek partit chez le club Turcs et Brezek chez les Italiens. Du coté de Badalona, en juin dernier, beaucoup de supporters auraient misés sur un futur coup d’éclat en Euroligue. Motivé par sa victoire en coupe ULEB et doté d’un bel effectif, le club Catalan avait tout pour parvenir à ses fins. Mais les départs conjugués de joueurs cadres tels que Rudy Fernandez parti tenter l’aventure américaine à Portland ou Jérôme Moïso et Lubos Barton partit respectivement à Moscou et à Barcelone viennent tempérer les ardeurs espagnols. Reste que le jeune espoir Ricky Rubio révélé au yeux du grand public suite aux derniers J.O est toujours de la partie, mais sera-t-il suffisant pour viser plus haut qu’une place dans le top 16 ‘
Groupe D
CSKA Moscou (RUS), Partizan Belgrade (SRB), Real Madrid (ESP), Efes Istanbul (TUR), Milan (ITA), Panionios (GRE)
Empêcher le CSKA Moscou d’obtenir un deuxième titre consécutif ne sera pas une mince affaire, tant la qualité et le morale de l’effectif sont au zénith. Composé d’une pléiade de noms ronflants à l’image de Siskauskas (MVP de l’Euroleague 2007-2008), Langdon (MVP du final four) ou J.R. Holden et encadré par l’homme considéré comme le meilleur entraineur européen, Ettore Messina , le CSKA à une réelle chance de doublé mais aussi une pression supplémentaire tant les attentes sont grandes. Les septiques rajouteront que le départ pour l’Olympiakos de Papaloukas, intérieur d’exception et pièce maitresse du CSKA sera préjudiciable. Terrence Morris et Erazem Lorbek anciens joueurs clés de Tel-Aviv et de Rome, arrivés cette été en Russie, devrait rassurer les fans. Coutumier du final four depuis 2003 le CSKA Moscou n’entend pas s’arrêter là…Derrière l’incontournable favori, le Real Madrid se positionne comme la seconde force du groupe. Le club Madrilène doit se racheter auprès de ses fans après avoir raté l’accession au final four qui se déroulait dans la capitale Espagnole. De plus, à Madrid, les années passent et se ressemblent, puisque le Real n’a plus atteint le final four depuis un bon nombre d’années et ce n’est pas la victoire en coupe ULEB remporté il y a deux ans qui va atténuer l’amertume des supporters. Le détenteur du plus grand nombre de victoire en Euroligue à pourtant un effectif de qualité, en témoigne ses pivots Papadopoulos et Reyes. En ajoutant l’arrivée de l’excellent américain Jeremiah Massey en provenance de l’Aris Salonique, le Real se donne les moyens de viser plus haut que le Top 16. Reste à le prouver sur le parquet…L’Efes Istanbul, habitué à franchir ce premier tour les saisons précédentes, devrait aussi décrocher son billet qualificatif si il garde sa rigueur traditionnelle. Oublié le litige du refus des américains d’aller en Serbie, les turcs repartent de l’avant sans Drew Nicholas partie au « pana » mais avec Smith et Thornton venu tout droit de Madrid et de Sienne. Le dernier sésame se jouera a priori entre les grecs de panionios, inexpérimenté en Euroleague, Milan orphelin de Danilo Gallinari et le Partizan Belgrade qui a perdu sa star Pekovic.
Rendez-vous le 20 octobre pour l’entrée des club dans la compétition.
papaloukas interieur d exception je sais qu il est polyvalent mais quand meme^^ en tout cas le cska peut realiser le doublé,mais attention aux nombreux outsiders. par contre les clubs français vont souffrir vu leurs groupes respectifs…
et au real il y a axel hervel qui est tres important car fort complementaire et avec Papadopoulos et surtout avec reyes,il y a peut de changements donc tout les joueurs se connaissent,c est peut etre leur annee vu les nombreux changement dans les autres grosses equipes!!!
Sa va etre egalement interessant de voir Jennings en euroleague
avec tout les anciens de la nba sa etre super intéressant.mé moi j attends jennings…c l atraction de l euroleage.
Prigioni n est pas un meneur italien mais argentin. il a fait les J.O de pékin cet été.
Si Prigioni est italien, il a la double nationalité!
Va falloir en profiter Bobi les clubs vont en revenir de tous ces fastes.