Europe (F): La décéption Berruyère.
La soirée d’Euroleague avait bien commencé avec la victoire sur le fil des montpelliéraines à Orenburg (59-57).
Une victoire acquise au bout d’un mano à mano intense et stressant: Shameka Christon et Virginie Brémont répondaient coup par coup aux assauts de Dewanna Bonner et d’Anna Cruz.
C’est notamment grâce à une adresse à trois points exceptionnelle que la différence allait se faire.
Avec ce brillant 9/17 au tir derrière la ligne des 6 mètres 75, les héraultaises réalisaient l’exploit d’aller gagner en Russie.
Ce résultat, que nous envisagions difficile mais possible, doit ouvrir de nouvelles perspectives sur le rôle que l’équipe de Valéry Demory peut tenir dans cette compétition.
La déception de la soirée est venue de Bourges: C’est en s’appuyant sur une excellente défense et une Elodie Godin des grands soirs que les italiennes ont obtenu un résultat que peu d’entre nous avaient imaginé (55-61).
Le collectif et la rigueur imposés par Miguel Martinez Mendez ont eu raison d’une équipe berrichonne incapable d’élever son niveau d’intensité et d’engagement.
Malgré une adresse retrouvée dans le dernier quart temps, les partenaires de Céline Dumerc n’ont pas pu inverser la tendance.
Cette contre performance ne remet pas en question le rôle que peut tenir l’équipe de Valéry Garnier dans cette compétition, mais le droit à l’erreur ne sera plus permis lors des prochaines rencontres à domicile.
L’Eurocup, de son côté, a parfaitement réussie aux équipes françaises: Les deux équipes du Sud Ouest n’ont pas fait de cadeau à leurs adversaires respectifs.
Les tarbaises auront éteints toute velléité adverse au cours des deux premiers quarts temps, la messe était dite à la pause et les partenaires de Joyce Cousseins se sont contentées de gérer une fin de match sans pression (71-48) face à Pinkk Pecsi.
Les landaises se sont fait une petite frayeur au cours du second quart temps au cours duquel elles ont complétement déjouées.
Le retour au vestiaire et le discours d’Olivier Lafargue auront été des plus bénéfiques: Les deux derniers quart temps auront été tout à l’avantage des locales qui remportent haut la main ce premier match européen face à Miskolc (90-71).
Villeneuve d’Ascq est venu à bout d’une équipe de Belfius Namur surprenante: Alors que l’on prévoyait un match tranquille pour l’équipe de Fred Dusart, Julie Wojta et Djénébou Sissoko en avaient décidé autrement.
Il aura fallu toute la détermination de la doublette d’arrières Elin Eldebrink-Johanne Gomis pour vaincre des locales accrocheuses (67-60).
Dans le même groupe, Nantes a réussi une excellente performance en remportant ce match contre la belle équipe de Pécs (69-64).
C’est le cœur et la volonté qui auront fait la différence dans un quatrième quart temps décisif.
Cette victoire doit rassurer le staff et les joueuses et peut aider au vrai départ de cette équipe.
(Photo: Elodie GODIN et Schio s’imposent au Prado © Guillaume LAVIGNIE)