France ' Grèce, l'heure de vérité
Une fois de plus, la Grèce se dresse sur la route de l’équipe de France pour un match capital. Si la sélection hellène est moins impressionnante que ces dernières années avec de nombreuses absences (Spanoulis, Schorzanitis, Diamantidis, Papaloukas), l’équipe d’Elias Zouros semble bien préparée. Avec moins de talent, les Grecs conservent leur style caractéristique : rigoureux, dur sur l’homme et très solide à l’intérieur.
Les Bleus l’ont confié, ils s’attendent à un match « sale ». Les Grecs n’ont en effet pas une palette d’options infinies et savent que pour se donner une chance de l’emporter, il leur faudra ralentir le rythme et jouer sur des bases offensives les plus basses possibles. Coach Zouros a expliqué en conférence de presse : « Il faudra imposer une grosse défense face à l’une des équipes les plus talentueuses du tournoi. Il faudra s’ajuster notamment sur les petits détails qui font souvent la différence dans ces matches couperets. »
Si on sait qu’un match face à la Grèce n’est jamais facile, les Bleus ont cependant toutes les cartes en mains pour stopper la malédiction qui poursuit l’équipe de France depuis plusieurs années. Parker n’a jamais été autant en forme, Noah apporte toutes les garanties à l’intérieur face aux gabarits que sont Bouroussis et Koufos, Séraphin a montré qu’il pouvait apporter beaucoup en rotation. Reste bien sûr, l’interrogation autour de l’adresse extérieure face à une défense que Vincent Collet attend très compacte. Dans cette perspective, Gelabale devrait être en tenue mais ne sera pas à 100% de ses possibilités.
Pour s’éviter des frayeurs, la France devra se montrer intraitable sur son point fort autrement dit la défense. Depuis le début du tournoi, les Grecs ont montré beaucoup d’inconstance dans l’attaque du panier adverse. « Nous avons une équipe jeune » reprend Zouros. « C’est normal d’avoir des hauts et des bas en attaque. Mais pour l’instant, nous avons bien géré les moments importants dans les deux premiers tours. Dans tous les cas, je peux vous dire que nous sommes prêts pour ce match. »
Du côté des Bleus, on piaffe d’impatience. La demi-finale de 2005 est encore dans toutes les têtes. Bref, l’heure de la revanche a sonné.