Je suis prêt à me consacrer à un projet, J-M Dupraz
Où en es tu actuellement ‘
Je suis toujours en recherche de projet qui pourrait être intéressant. J’ai eu des contacts dont un qui a été très proche avec Limoges. J’étais dans la course jusqu’au bout. J’ai quelques regrets car c’est Limoges et c’est toujours très intéressant. Le fait d’avoir été dans les deux derniers prouvent que ce que je proposais pour reprendre l’équipe était cohérent. Ils ont pris une autre orientation. Bonne chance Fred Sarre. Je suis confiant pour la suite. J’ai montré que j’étais capable de tenir un projet et une équipe à Paris de surcroît. Je suis ouvert à toutes propositions en France et à l’étranger. C’est mon métier. Cette période fait partie du métier de coach. Si la page a été un peu difficile à tourner pendant quelque mois, je suis désormais prêt à me consacrer à un autre projet. J’ai des contacts avec des équipes africaines pour le Championnat d’Afrique.
Comment s’est passée la fin de l’histoire avec Paris-Levallois ‘
Nous avons trouvé un terrain d’entente assez rapidement. Cela m’aurait embêté que cela aille en procédure après avoir passé 10 ans dans le club et en ayant occupé presque toutes les fonctions : joueur, directeur technique, assistant coach, coach. Je me suis marié dans ce club, j’ai des très bons rapports avec les dirigeants.
Est-ce que tu qualifierais cette saison d’échec personnel ‘
Si c’est un échec, ce n’est pas que mon échec. C’est souvent l’échec de plusieurs personnes. Avec du recul, le fait d’avoir re-signé tard, nous a fait nous positionner sur le marché des joueurs tard. Malgré, cela, l’équipe était intéressante aux vues du début de saison. La blessure de David Noel n’explique pas tout, mais est déclencheur de la mauvaise série qui a suivie. Sans cette blessure là, on aurait pu faire la semaine des AS et faire une toute autre saison. Sa blessure a mis en exergue d’autres manquements. On n’a pas su y faire face efficacement dans l’urgence. Bracey Wright nous avait joué aussi un ou deux petits tours, ce qui n’ont pas arrangé les choses. C’est dommage. C’est le lot des équipes bâties avec des budgets moyens. On sait très bien que si un joueur majeur se blesse, c’est toujours difficile. Le Havre a souffert un petit moment après la perte de Bernard King. Toulon aussi sans Damir Krupalija.
Quels souvenirs te ressortent après tant d’année au Paris-Levallois ‘
Je souhaite garder le positif. J’ai passé 10 ans au PL. J’ai connu trois montées, une en tant que joueur, une en tant qu’assistant coach et une en tant que coach (Sourire). J’ai été directeur technique du club ce qui m’a permis de voir la progression de beaucoup de jeune. On avait mis en place une structure de jeune qui marche bien. Je remercie les dirigeants de Levallois même si on s’est quitté de manière un peu brusque. Mais je n’oublie pas que c’est eux qui m’ont mis le pied à l’étrier.
Paris-Levallois se maintient et Nanterre monte. Penses tu que cela soit une bonne chose pour le basket sur Paris ‘
Cela dépendra surtout de ce qu’en font les gens et ce que les acteurs des clubs en feront. La rivalité, Le Portel et Boulogne, semble créer plus une émulation positive quand on regarde les résultats. Cela peut aussi faire l’inverse avec Villeurbanne et Jet Lyon. Paris est une grande ville, mais en terme d’infrastructure, il y a un problème. Il n’y a pas de salle pouvant accueillir un club de haut niveau au quotidien avec des structures de norme Euroleague par exemple. C’est difficile. Je pense que c’est surtout bien pour Nanterre. Ils sont en Pro B depuis longtemps et ils arrivent à tout décrocher, donc félicitation à eux.