Kévin Seraphin au Caja Laboral !
Après Batum à Nancy il y a quelques temps, Seraphin est le 2e NBAer français à rejoindre l’Europe.
L’annonce faite par le Caja Laboral ce mardi n’a surpris personne. Kevin Seraphin et le Caja Laboral c’est désormais officiel via une annonce faite par le club de Thomas Heurtel. Plus tôt dans la journée, Kevin Seraphin avait lui-même confirmé la nouvelle fia son facebook. Toutefois, le pivot, longtemps proche de Cholet son club formateur, ne restera évidemment en Espagne que le temps que durera le lock-out. Il y remplacera Maciej Lampe blessé pour 5 mois.
Après un Euro réussi où il aura impressionné les observateurs par ses skills dans la raquette (4,7 pts par match à 57,1% de réussite) et son impact physique (2 rbds et 0,5 contre par rencontre) lors des courts passages (8,8 min en moyenne sur le parquet) que Vincent Collet lui aura accordés, Kevin Séraphin a déclaré vouloir signer dans un club qui jouera l’Euroleague la saison prochaine, en attendant la fin du lockout NBA évidemment.
« J’avais deux propositions sur la table. J’ai déjà décidé dans quel club j’évoluerai mais je le dirai après l’EuroBasket », a déclaré le pivot des Wizards (2,7 pts et 2,6 rbds en 11 min pour son année rookie).
Alors que Cholet partait avec une longueur d’avance, puisque le jeune guyanais y a effectué ses premiers pas, il faudrait au club des Mauges assurer une qualification, peu évidente, pour voir son « petit » prodige revenir fouler les parquets de La Mailleraie.
Rappelons qu’il affronteront le Cibona Zagreb au 1er tour avant de rencontrer le vainqueur de la confrontation Lietuvos Rytas-KK Buducnost, tout ceci les amenant à devoir jouer la qualification dans le Groupe C face au vainqueur de l’autre tableau (où se trouvent les deux autres représentants français, ASVEL et Gravelines, en plus du PAOK et de Galatasaray).
Le jeune homme (22 ans en décembre) pourrait aussi considérer qu’avec son apport, Cholet Basket aurait une vraie chance d’atteindre les poules d’Euroleague. Néanmoins, des teams plus fortunées que la formation de Kunter devraient pouvoir aligner quelques dollars ou euros (ou bien encore lires turques ‘) pour s’assurer les services, même temporaires, d’un joueur au physique aussi peu commun en Europe.