La fuite des talents, tendance passagère ou réelle menace pour le basket français ?
Déjà constatée depuis plusieurs années à une échelle moindre, la vague de départs de jeunes talents français qui ont décidé de tenter leur chance à l’étranger a plus que jamais déferlé sur les clubs tricolores au cours de cet été. Si la tendance a surtout été observée en Pro B avec les défections de Noah Bolanga (Orléans), Théo Pierre-Justin (Roanne) ou encore Dominique Diomande et Halvine Dzellat-Diakeno (Blois), son ampleur peut légitimement inquiéter à l’étage supérieur.
Tout d’abord, les dernières saisons ont vu se développer de nombreuses alternatives pour permettre aux meilleurs prospects internationaux de se préparer au top niveau mondial. En Europe, certains clubs ont axé leur politique sportive sur l’accompagnement des jeunes joueurs. Le meilleur exemple à donner est celui du club allemand du Ratiopharm Ulm, qui a propulsé vers la NBA les Français Killian Hayes et Pacôme Dadiet, tout en préparant l’éclosion annoncée de Noa Essengue pour la saison qui s’apprête à débuter.