La mue de la Chorale de Roanne, qui se soigne en Pro B

Le calme après la tempête. Il y a six mois encore, la Chorale de Roanne tombait de haut. Les ambitions de coupe d’Europe laissaient la place à l’angoisse d’un retour en Pro B, après une demi-décennie pourtant encourageante dans l’élite. La mise à l’écart de son homme à tout faire (sportivement) Jean-Denys Choulet, en désaccord profond avec le président Emmanuel Brochot, alors que le club entrait dans la dernière ligne droite pour tenter d’obtenir son maintien, a mis en lumière les dysfonctionnements d’un club qui peine à faire fructifier son passé glorieux (champion de France 2007) pour progresser sur le plan structurel.

Finalement, la rétrogradation a eu le mérite de provoquer une remise en question globale. « Cela peut paraître surprenant mais c’était une saison très riche. J’ai appris plein de choses. Dans le sport, la passion l’emporte sur la raison, assurait le président Emmanuel Brochot à l’aube de la nouvelle saison. Il fallait remettre les pendules à l’heure. S’il veut durer dans le temps, un club doit avoir un minimum d’organisation professionnelle. C’est ce qu’on a perdu à la Chorale. On est resté à un statut peu ou pas structuré. Cette saison a mis en évidence toutes ces erreurs, notamment dans l’organigramme. On y voit beaucoup plus clair aujourd’hui. On sait où on veut aller et ce qu’on doit faire pour y parvenir. Que ce soit demain ou après-demain, c’est un autre sujet. La Chorale doit rester un pilier du sport de haut niveau sur le territoire et, à court terme, qu’elle redevienne un club de l’élite français. »

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« On a fait table rase du passé »

C’est ainsi que Roanne a fait son retour en Pro B avec l’ambition de remonter dans l’élite dans les trois prochaines années. Un cycle qui correspond au contrat du nouveau coach, Thomas Andrieux, déjà passé par la Chorale en tant que joueur entre 2001 et 2003. Le technicien ardéchois dispose de la meilleure masse salariale de deuxième division (1,37 million d’euros) au sein d’un budget prévisionnel de 4,33 millions d’euros (-8 % par rapport à l’an dernier en Betclic Elite), le cinquième de Pro B. Avec toujours le même soutien des collectivités. 

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