« La NBA est dans ma tête », KC Rivers
C’était une victoire importante ce week end ‘
Oui. On est content. On remonte à la deuxième place de la Pro A. C’était important de regagner à domicile après notre défaite contre Paris. Limoges est resté dans le match pendant longtemps, mais on a joué notre jeu et c’est devenu notre match. C’est une sorte de rédemption pour nos supporters que l’on aime voir heureux. C’était une bonne soirée pour nous.
Vous enchaînez deux victoires consécutives, est ce que cela aide pour la confiance ‘
Oui, bien sur. On essaye de reproduire les choses qui marchent match après match. Mais chaque est différent et il faut aussi savoir s’adapter. On essaye de jouer le plus dur possible à chaque match, exécuter ce que le coach demande pour réaliser nos objectifs. Chaque victoire nous donne encore plus de confiance, surtout offensivement. Mais on essaye toujours de mettre nos shoots (Il rit).
Vous jouez Trévise, ton ancien club, est ce match particulier pour toi ‘
L’Eurocup est une autre compétition. On doit se préparer pour ce type de match car cette semaine va être physiquement fatigante avec les voyages (Trévise puis Cholet) et les matches. Prochain match de Pro A sera à Cholet. Ce sera très dur car c’est une équipe qui joue l’Euroleague et ils sont premiers de Pro A. C’est difficile d’anticiper. Mais c’est juste un autre match. Je serais heureux de revoir les dirigeants, le staff et les supporters. C’est un match de plus avec un autre maillot sur les épaules. Je suis un joueur de la Chorale de Roanne en ce moment et je veux gagner avec Roanne. Je n’ai rien à montrer ou à prouver. Ils savent de quoi je suis capable là bas.
Avant ce match tu étais le meilleur marqueur de Pro A avec Rick Hughes, est ce un but pour toi de finir meilleur marqueur de Pro A ‘
Je ne peux pas dire que c’est mon but premier d’être en haut d’un tableau statistique. Jean-Denys (Choulet) me demande d’être agressif, ce qui veut dire marquer des points. C’est ce qu’il m’a demandé avant même que j’arrive ici. Mais cela dépend de la manière où je joue, où l’équipe joue. Ce soir n’était pas mon meilleur soir. Tu ne peux pas mettre tous les shoots que tu tentes. Ça ne peut pas être mon soir tous les soirs. Ce soir, c’était celui de Uche (Nsonwu). Je ne pense pas à être le premier, je pense simplement à tout donner sur le terrain.
Aimes-tu ce rôle de leader offensif, voir même de cluch player de Roanne ‘
Oui, je me sens très bien. Si c’est moi qui prend le dernier shoot, je peux vivre après, en ayant marqué, ou en ayant raté. Je l’ai déjà fais souvent en high school (lycée) et au collège (Université) par exemple. Ma conscience ne m’embête pas trop si je rate (Il rit). Je sais simplement que lorsque je prends un tir, c’est pour le marquer. C’est seulement à cela auquel je pense.
Tu es sorti de l’Université de Clemson Tigers, et tu étais supposé être drafté, as-tu des regrets ‘ Et crois tu encore à la NBA ‘
Mouais. Sur le coup, j’ai eu quelques regrets. Puis, j’ai commencé ma carrière pro en deuxième ligue Italienne où j’étais à presque 25pts par match, puis j’ai signé à Tréviso après Noël. J’ai plusieurs objectifs mais je ne veux pas bousculer tout. Mon but principal est d’aller jouer en NBA, c’est sur. Mais à court terme, c’est de pouvoir vivre du basket et de pouvoir faire vivre ma famille avec le basket. A plus long terme, je ne veux pas trop me projeter. Je n’ai que 23 ans. J’ai encore du temps pour aller en NBA. C’est dans ma tête, mais je sais que des fois, cela peut prendre un peu de temps. Je dois prouver que je peux y aller, et peut être que les choses iront dans mon sens. Peut être qu’avec le lock out en NBA, une équipe d’Euroleague pourrait aussi être intéressante pour moi. Pour le moment, je suis en Europe et je veux gagner avec Roanne. Après Tréviso, Roanne m’a fait une belle offre, me voilà et je voudrais réussir ici.
Photo : O.Sarre