La Turquie en finale de son Mondial
Ou était la faute Krtic sur le dunk de Erden ‘ Comment Asik peut se tordre de douleurs alors que Teodosic l’a à peine touché. Résultat, c’est Arslan qui se retrouve aux lancers francs ‘ On a vu les ralentis, ils passent en boucle sur les chaines Turcs depuis la victoire de hier soir.
Et pourtant, les Turcs n’en mené pas large lorsque Krstic sur petit lay up dont il a le secret donnait sept points d’avance (35-28, 17e) à des Serbes très agressifs en défense et très adroits (6/13 à 3pts à la mi-temps). A ce moment là, les arbitres étaient encore objectifs. Portés par leur public, les coéquipiers de Turkoglu (16pts, 4rbs) se rapprochaient de leur adversaire (62-60, 29e). Teodosic faisait tout sur le terrain côté serbe (13pts, 6rbs, 11pds). Il refaisait l’écart à la 35 e minute (72-64). Des frissons passaient dans les travées de la Sinan Erden Arena.
Savanovic aussi était dans un grand jour (15pts) aidé à l’intérieur par le seul vrai pivot serbe Nenad Krstic (15pts, 7rbs). Lorsque Tunceri prenait le match à compte. Un lay up dans la peinture et un 3pts en deux actions consécutives. Les Turcs étaient devant (75-76, 37e). Les décibels montaient encore dans la salle. De nombreuses fautes étaient sifflées. La Serbie était à 9 fautes à la mi-temps contre 12 pour la Turquie. A la fin du match, les Serbes finissent à 28 fautes contre 24 pour la Turquie. Krstic prend sa 5ème faute mais sur un merveilleux mouvement collectif, Velickovic donne un petit point d’avance à la Serbie (82-81 à 4 secondes de la fin). Temps de Tanjevic qui met son système en place. Remise en jeu Turquie, il y a un cafouillage sur le côté gauche du terrain, le petit Tunceri s’extirpe de la mêlée et marque en lay up. La salle s’embrase. Ivkovic prend le temps à 5 dixièmes du terme. Remise en jeu lointaine sur Velickovic qui se fait contrer. C’est fini. Les Serbes qui ont vraiment montré de très belles choses joueront la petite finale. La Turquie est en finale de « son » Mondial. La fête continue à l’extérieur de la salle où Antoine Rigaudeau débat avec des amis du match. Plus tard, les rues d’Istanbul célèbrent ses « Dev Adam » (12 géants), avant Le grand match contre les USA.