Les dieux étaient bien grec
Zeljko Obradovic en a connu des titres en tant que joueur (une coupe Korac, une fois champion de Yougoslavie,une fois champion du monde et une médaille d’argent aux J.O );mais ce n’est pas ces titres qui feront de lui une légende, ce seront ces trophées comme entraineur qui feront de Zeljko un mythe (8 euroleague avec quatre clubs différents;10 fois champion de Grèce avec le Panathinaikos et une fois champion de
Yougoslavie…). Dimanche, encore une fois il a prouvé que c’était le meilleur entraineur européen de tous les temps en gagnant la C1 après avoir perdu au début de la saison trois joueurs majeurs (Pekovic, Spanoulis et Jasikevicius).La marque des grands coach.
La défense: un rideau de fer
Pourtant personne ne les voyait aller jusque là ayant perdu trois excellents joueurs (voir ci -dessus). De plus cette saison les grecs ont rencontré des difficultés au top 16 en finissant deuxième de leur groupe derrière Vitoria et en n’étant pas assuré d’être qualifié avant la dernière journée. A cause de leur deuxième place les athéniens ont du affronter le Barça en quart de finale sans avoir l’avantage du terrain; les athéniens l’ont finalement emporté 3-1 grâce à la défense des greens en particulier celle de Calathes sur Juan Carlos Navarro (12pts lors de la série conte 20 pts lors du top 16). Après
avoir éliminé Barcelone le Pana a changé de statut: il est devenu le favori de la compétition.
Puis les hommes d’Obradovic ont battu Sienne en étant crispés au début du match dans une partie sans rythme ce qui profitait aux italiens qui menaient de quatre points à l’issue du premier quart puis ils ont déroulé leur jeu pour finalement l’emporté 77-69. Il ne faut pas oublier que la Montepaschi a été très maladroite (25%à trois points et 36% à deux points) et que le résultat final aurait été certainement différent si les toscans avaient été plus adroits.
Le Pana gagnera ensuite la finale contre Tel-Aviv en faisant un très bon match excepté les deux dernières minutes. Les grecs l’ont emporté 78-70 et doivent en grande parie leur titre grâce à la…défense! «la défense a été la clé pour gagner ce match » affirmait Mike Batiste en parlant de la finale.Ce n’est pas un hasard s’ils ont une excellente défense:
ils comptent dans leur rang le sextuple meilleur défenseur de l’euroleague: Diamantidis.
Ils ne doivent pas uniquement leur titre à la défense mais aussi à son duo:Batiste et Diamantidis (le MVP de l’euroleague et du final four) qui sont la colonne vertébrale de l’équipe. Les deux hommes sont les cauchemars des défenses.
Le Pana a vraiment dominé le final four grâce à leur défense et au duo Batiste Diamantidis.
C est Navaro, pas Canavaro 😉
Canavaro est le mix de Carlos et Navarro. :o))