Les leçons à tirer de cette finale NBA 2011
1. Dirk Nowitsky est un grand monsieur du basket.
26 points à 42%, 45/46 aux lancers-francs, 9.7 rebonds et des paniers décisifs à chaque money time.
MVP des finales haut la main ! Félicitations !
Au-delà de ces statistiques, Dirk a un comportement exemplaire, c’est un joueur qui travaille dur depuis 13 ans en NBA pour atteindre ce titre. Après avoir dominé de nombreuses saisons régulières (déjà élu MVP de la saison), il n’avait jamais réussi à porter son équipe en Playoffs. Cette saison encore de nombreux journalistes prédisaient la chute de Dallas et de son leader.
Il a su relever le défi de fort belle manière.
C’est lui le meilleur joueur d’une équipe soudée, complémentaire, altruiste et humble. Une équipe à son image.
2. Une équipe bien construite vaut mieux qu’un regroupement de stars.
Miami était annoncé comme l’ogre de la saison, ils sont arrivés en finale et il faut les féliciter. Stars mises les unes à côté des autres, cela n’a pas été suffisant pour enfiler une bague pour le moment. Et quand il a fallu se comporter en équipe dans les 4ème quarts temps ou face à la zone intelligemment proposée par Rick Carlisle, leurs faiblesses sont ressorties aux yeux de tous.
Dallas et ces « papys », Kidd (38 ans), Terry (34 ans, incroyable de fraîcheur!), Stojakovic (33 ans) ont apporté leur expérience et de la sérénité à leur équipe. Ajoutez le MVP de 33 ans, le travailleur de l’ombre parce qu’il en faut toujours un (Chandler, 29 ans), Stevenson (30 ans) et les artistes Marion (33 ans) et Baréa (27 ans) et vous avez ce qui se fait de mieux en NBA, voire au monde malgré leur âge :o)).
Ce dernier match 6 en est un parfait exemple, Nowitzki a marqué 3 points à la mi-temps mais Dallas mène 53 à 51 !
3. James is not the King’Yet !
Depuis son transfert, tout le monde ne parlait que de ça : cette équipe de Miami semblait promise à la gloire, son chemin s’est arrêté au match 6 de la finale NBA 2011.
Lebron a encore des choses à apprendre, tel un enfant gâté du basket, il était tellement sûr de lui qu’il a peut-être pris sa première vraie claque.
La conquête d’un titre est difficile et demande beaucoup de modestie. Il apprend.
C’est un compétiteur, il va progresser et comprendre comment gérer les derniers quart temps pour porter son équipe.
Saura-t-il véhiculer les valeurs essentielles à une équipe championne ‘
La réponse à cette question permettra de répondre à la suivante :
Quand gagnera-t-il un titre (parce qu’il en gagnera) ‘
4. Pour nous français, nous avons 2 nouveaux champions NBA (Beaubois et Mahinmi) et des espoirs’
Mahinmi a su profiter des minutes accordées par son coach de fort belle manière. Sur le match 6, on oublie l’air-ball pour retenir l’intensité dans les duels, les sprints (1er en attaque et en défense), les prises de positions préférentielles dans la raquette, la présence aux rebonds offensifs et défensifs et deux très beaux paniers (un fade-away à la Dirk et un tir poste haut au buzzer des 24 »).
Enfin un bel avenir en perspective pour Ian Mahinmi. Rodrigue Beaudois doit soigner son genou, mais il sera le second souffle des Mavs. C’est presque le chouchou de Cuban et on sait qu’en bonne santé le Choletais a une grosse marge de progression.
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