Éliminés : entre bonnes surprises et déceptions

L’Allemagne : Si le grand Dirk n’a pas confirmé sa retraite internationale, il est sûr que pour la Mannschaft un cycle se termine. A 33 ans et avec une année blanche en compétition qui s’annonce suite à la non qualification pour les JO, Nowitzki n’aura plus beaucoup d’occasions de porter le maillot national. Il est arrivé d’ailleurs dans cet Euro sur les rotules et termine à 19,5 points à 44,2%. La satisfaction vient de la présence de Kaman (15,5 points et 10 rebonds) à l’intérieur et du jeune Berzing (9,1 points) qui apporte une menace offensive supplémentaire. Vu le groupe relevé que les Allemands ont dû affronter, l’élimination paraît logique. En tout cas, les hommes de Bauermann ont su poser bon nombres de problèmes à toutes les équipes qu’ils ont rencontré à l’image de la Lituanie dimanche.

La Turquie : C’est sans conteste, la grosse déception de cet Euro. Après une seconde place décrochée lors du mondial l’an passé, les Turcs ont montré une nouvelle fois toute la difficulté qu’ils avaient à s’exporter loin du Bosphore. Turkoglu (10,6 points à 39%) est passé au travers de son tournoi tandis qu’Ilyasova (9,3 points à 38%) n’a pas trouvé la réussite. Les garanties sont une fois de plus venues du secteur intérieur avec Asik et la belle présence du jeune Kanter (9,6 points et 3,8 rebonds en 17 minutes). Le prospect sera à suivre de près dans les prochaines compétitions. A noter aussi le bel Euro de Preldzic (10,8 points à 50%).

La Finlande : Issus des qualifications, on n’attendaient pas les Finlandais au second tour de l’Euro. Mais autour de Koponen (13,3 points), les Finnois ont réussi à mettre derrière eux la Croatie et le Monténégro, rien que ça, au premier tour. Au final, la qualification s’est joué à très peu de choses contre la Slovénie dans une partie de tableau certes beaucoup plus faible. Sans surprise, le point fort de l’équipe finlandaise a été l’adresse à trois points avec près de 40% de réussite.

La Géorgie : Dur, dur la vie sans Zaza Pachulia (13,6 points). C’est ce que doivent se dire les Géorgiens qui n’ont remporté aucun match sans leur leader. Une courte défaite contre la Macédoine de deux points, une seconde plus large contre la Finlande et une belle résistance contre les Grecs prouvent que cette équipe ne pouvaient se passer d’un joueur de ce calibre pour espérer exister. Quoiqu’il en soit, c’est un Euro réussi pour l’entraîneur serbe Kokoskov même si le niveau du groupe du premier tour était sans doute le plus faible puisque la Géorgie a écarté la Belgique, l’Ukraine et la Bulgarie.

kobe83

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