Paris en Euroleague : la grande première, de l’émotion et des leçons
À plus d’1h30 du coup d’envoi, les portes d’entrée sont encore fermées mais la file d’attente s’allonge aux abords de l’Adidas Arena. La date de ce lever de rideau en Euroleague était notée dans les agendas : vendredi 4 octobre à 21h, le Paris Basketball démarre une remarquable page de sa jeune histoire. Sa nouvelle maison du 18e arrondissement parisien affiche complet : les 8 000 places sont prises avec des célébrités comme l’ancien Premier Ministre Lionel Jospin, assis à côté de l’ancien entraîneur de l’Etoile Rouge, Dusko Ivanovic, le handballeur Nikola Karabatic né en Serbie, les footballeurs du PSG Bradley Barcola et Marco Asensio, le nageur Maxime Grousset, le champion olympique de rugby à 7, Andy Timo, ou encore l’actrice Alice Belaïdi. Ce parterre de VIP n’a pas échappé aux caméras de l’Euroleague.
Ex @kkcrvenazvezda coach Duško Ivanović came out to support his former team in their season debut in Paris 👏 pic.twitter.com/KDbx73S3he
— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) October 4, 2024
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— Paris Basketball (@ParisBasketball) October 4, 2024
Mais tous les spectateurs ne sont pas aux couleurs du club français. Dès les premiers remplissages des tribunes, les drapeaux de sortie sont serbes, et les maillots sont rouges à rayures blanches. Plus surprenant encore, les supporters de l’Etoile Rouge sont parqués aux places habituellement occupées par le KOP Parisii. Une configuration pour plus de sécurité qui devrait être mise en place lors de nombreux rendez-vous d’Euroleague. Mais pour cette première à domicile, c’est à se demander qui est le visiteur des lieux…
Encore plus lorsque le groupe parisien sort du tunnel sous les huées et une pluie de majeurs sortis en guise de bienvenue par les fans du Red Star. Le ton est donné et restera ainsi tout au long de la soirée jusqu’aux jets de bières au coup de sifflet de final. Une sorte de tradition d’impolitesse – malgré la victoire prise par Belgrade – fidèle aux comportements affichés dès l’échauffement.
Malgré la défaite, Paris à la fête
Pour sa première à domicile de la saison – qui plus est sur la plus belle scène européenne – Paris n’a pas fait les choses à moitié. Il a d’abord voulu regarder dans le rétroviseur et célébrer les deux titres remportés la saison passée – Leaders Cup et Eurocup – avec la révélation de deux bannières accrochées au plafond de l’arène. Une enceinte qui loge désormais la boutique officielle du Paris Basketball au rez-de-chaussée.
