Preview : quart de finale Slovénie – France
Ça y est, l'heure fatidique des quarts de finale est arrivée ! Fini les calculs, les classements compliqués et les projections sur l'adversaire à affronter. Les dés sont jetés et maintenant, c'est vivre ou mourir. Pour ce match de bascule qui donne, en cas de succès, deux chances de médaille, les Français retrouveront le pays hôte : la Slovénie. Preview.
Au soir de la défaite face à la Serbie, au moment des projections, les avis divergeaient quant à l'avantage d'affronter la Slovénie ou l'Espagne. La Slovénie, bien qu'elle évolue à domicile, n'est peut être pas le pire tirage.
Jeu rapide : Les Slovènes possèdent une équipe qui aime courir autour de ses deux mobylettes que sont les frères Dragic. Une bonne chose pour les Français qui raffolent davantage de la contre attaque que de l'attaque sur jeu placé. Attention, cependant à ne pas jouer avec le feu. La Slovénie à domicile peut s'enflammer très rapidement et si le jeu rapide français ne fait pas mouche, la sanction se paiera illico.
Intérieur : Le secteur intérieur slovène, s'il est solide et physique notamment en défense sur l'homme, n'est pas non plus insubmersible. Vidmar et Begic se relaient au pivot avec un impact offensif identique (respectivement 5,9 points et 5,1 rebonds et 6,5 points et 6 rebonds). Si la taille de Begic peut être une vraie opposition à Ajinca, le Français possède une mobilité que l'intérieur du Real n'a pas. Slokar joue peu et Nachbar au poste 4 peut être contrôlé par Boris Diaw.
Pression : Elle sera clairement sur l'équipe slovène. Tout le pays attend de cet Euro qu'il apporte la première médaille à une sélection qui est passée très près de la finale en 2009. Si les Français parviennent à ne pas se faire décrocher, dans les derniers instants, l'attente de la foule peut clairement se retourner contre les coéquipiers de Dragic. D'autant que les Slovènes ne se sont pas encore montrés capables de tuer définitivement un match. A ce moment-là, tout sera possible…
Solidarité : Coach Collet l'a dit, les Bleus doivent monter en intensité et en dureté. Si Diaw and co ne répondent pas présents dans ces deux secteurs, inutile d'espérer un résultat positif. Les Slovènes mettent une énergie folle et possèdent une équipe où chaque joueur peut sortir du lot sur un match. On pense à Lorbek, Blazic ou Balazic après les joueurs cadres que sont les Dragic brothers, Nachbar ou Lakovic précieux pour sa gestion et sa science du pick'n roll. Jouer contre une foule hostile doit également donner un supplément d'âme aux Français qui devront faire corps pendant quarante minutes.
Parker – Batum : Le meneur français est capable de faire la décision contre n'importe quel adversaire de cet Euro. Ce quart de finale peut être pour lui. Mais pour y parvenir, il aura besoin d'un lieutenant qui alimente la marque et crée de l'alternance autour d'Ajinca à l'intérieur. On pense bien sûr à Nicolas Batum.
Slovénie – France, mercredi 18 septembre à 21h.