Pro B: Bourg a construit sa victoire avec patience.
Avant dernier de la Pro B, et déjà décroché du wagon des équipes à la lutte pour le maintien, Orchies se devait de renouer avec la victoire.
Cependant, la venue de Bourg en Bresse ne s’annonçait pas comme des plus simples, face à une équipe placée parmi les favorites pour la montée, mais qui avait bien du mal à justifier ce statut, jusqu’ici, et qui voulait enfin lancer pleinement sa saison.
Cela démarrait plutôt mal pour Bourg, avec la blessure de DARNAUZAN et des Orchésiens vite en action (4-0, 1ére).
Néanmoins, les Burgiens laissaient passer l’orage et revenaient rapidement à la marque (9-9, 5éme).
Les débats s’équilibraient, avec des maladresses et deux côtés (12-12, 7éme) et DARNAUZAN pouvait revenir en jeu, plus de peur que de mal, au final, pour le meneur de jeu de Bourg en Bresse.
ROWLAND tenait la maison Orchésienne à bout de bras, mais BRAUD lui répondait coup pour coup (17-15, 8éme).
Finalement, à ce petit jeu du mano à mano, c’est Orchies qui bascula en tête, après le premier quart temps (22-19, 10éme).
Revenues sur le parquet, les deux équipes reprirent sur les mêmes bases (26-21, 11éme), OFOEGBU alimentant le scoring Bressan, pour finalement permettre à FLOWERS de donner l’avantage aux visiteurs (26-27, 15éme).
Orchies n’y arrivait plus, et une antisportive de GAILLOU vînt encore compliquer la tâche, OFOEGBU transformant les lancers, avant deux points de BASSETT (28-33, 17éme).
ROWLAND sonna l’heure de la révolte avec une passe et un panier (32-33, 18éme), et parvint même à redonner l’avantage à ses troupes, concluant même par un tir au buzzer (38-35, 20éme) : du super ROWLAND, véritable poumon du BCO.
Au retour des vestiaires, chacune des deux formations avait décidé de ne rien lâcher, durcissant les défenses, et provoquant des maladresses des deux côtés.
Le score évoluait peu (40-40, 23éme), avant que les choses ne s’emballent (45-45, 24éme), sans que l’on sache
vraiment qui était le patron, avant que FLOWERS ne crée l’écart en faveur des Bressans (45-53, 26éme).
GAILLOU stoppait l’hémorragie, imité rapidement par ROWLAND (49-53, 27éme), mais CORRE veillait au grain, avec TANGHE à ses côtés, et Bourg prenait le large (49-57, 28éme).
Philippe NAMYST tenta de remobiliser ses troupes avec un temps mort, et il fut entendu par BROCHERAY et WRIGHT, avant un trois points assassin de BRAUD, quasiment sur le buzzer (57-63, 30éme) : cela s’annonçait délicat pour les locaux, dans le dernier quart temps.
WRIGHT redonna rapidement espoir aux siens, mais FLOWERS était encore présent (59-66, 31éme), et l’écart restait important, au fur et à mesure que le temps passait, atteignant même les dix unités, sur deux lancers de BASSETT (61-71, 32éme).
Orchies ne trouvait plus de solutions, et commettait des fautes, autant d’occasion pour l’adversaire de creuser l’écart, ce que parvint pas à faire ce diable de BASSETT (63-75, 34éme).
Le match semblait basculer peu à peu, même si GAILLOU faisait son match, et que TACCOEN ramenait Orchies à sept longueurs (68-75, 36éme).
BASSETT, encore lui, maîtrisait les velléités locales, et c’était reparti de plus belle (68-79, 37éme).
Cette fois, les carottes semblaient bien cuites pour Orchies, et ils finirent par boire le calice jusqu’à la lie (68-82, 38éme).
La fin de match devenait anecdotique, et Bourg en Bresse pouvait s’envoler vers un succès qui lui tendait les bras, Orchies ne parvenant pas à réduire la marque (70-84, score final).
Pour Frederic SARRE, coach de Bourg: « On balbutie notre registre offensif en début de match, mais on reste dans le match. Ensuite, on est parvenu à mettre de l’intensité défensive et on a retrouvé de l’adresse, et c’est ça qui nous permet de gagner dans une salle qui n’est pas facile. Le travail est accompli et on a eu une capacité de réaction intéressante pour la suite. »
Pour Philippe NAMYST, coach d’Orchies: « c’est un grosse déception car on doit gagner à la maison quand on vise le maintien. On n’a pas su gérer défensivement le troisième quart temps. Bourg a su trouver les situations de tirs et les mettre dedans, tant mieux pour eux. Nous, on va se remettre au travail dès demain, pour préparer Saint Quentin, sans qu’on ait le temps de gamberger, et c’est tant mieux. On a besoin de retrouver un Olivier GOUEZ et un Djordje PETROVIC performant, afin de suppléer Nicolas TACCOEN, a qui on demande beaucoup. La saison est longue, mais après avoir joué beaucoup d’outsiders, on va rencontrer des concurrents directs, et c’est là qu’il faudra répondre présent. »
ORCHIES – BOURG 70-84
(22-19, 38-35, 57-63)
ORCHIES: 30/66 aux shoots dont 8/19 à 3Pts, 2/3 aux LF, 13 fautes, 33 rebonds (TACCOEN, 8), 5 interceptions, 15 balles perdues et 10 passes décisives (ROWLAND, 6).
ROWLAND 18, WRIGHT 16, GAILLOU 13, TACCOEN 12, BROCHERAY 5, PETROVIC 4, DOUCOURE 2, SIEGWARTH 0, GOUEZ 0 – DNP: NOEL et THALIEN;
BOURG: 31/67 aux shoots dont 12/21 à 3Pts, 10/11 aux LF, 13 fautes, 35 rebonds (FLOWERS, 9), 9 interceptions, 10 balles perdues et 11 passes décisives (DARNAUZAN, 4)
FLOWERS 19, BRAUD 14, OFOEGBU 13, TANGHE 13, BASSETT 12, CORRE 6, DARNAUZAN 5, SANCHEZ 2 – DNP: PARIS et PROST.
(L’apport d’Austen ROWLAND n’a pas été suffisant, et c’est Bourg en Bresse qui s’impose – Crédit Photo: Betty MORETTI)