Tiago Splitter, coach de Paris : « Je ne suis pas quelqu’un qui aime crier après les joueurs »

Tiago Splitter, coach de Paris : "Je ne suis pas quelqu'un qui aime crier après les joueurs"

Le Brésilien intrigue car c’est un coach rookie -il a été jusqu’ici assistant en NBA- et il arrive à pérenniser le travail effectué à Paris par son prédécesseur, le Finlandais Tuomas Iisalo tout en apportant sa touche personnelle.

Donc, le 29 octobre, le Paris Basketball a tenté 52 tirs à trois-points -19 pour le seul Nadir Hifi- pour en réussir 20, soit 38,5 % de réussite. Ce qui l’a amené à battre l’ALBA, 83-92. Sa déclaration à Mozzartsport :

« Je comprends que tout le monde parle de ce match à Berlin. Notre jeu n’est pas basé sur le fait de tirer à trois points juste pour leur tirer dessus. Notre style est un jeu rapide, pour ainsi dire. Nous voulons jouer vite. Nous n’avons pas besoin de 24 secondes complètes pour trouver une position de tir. Quant à ces trois-points-là, je dis toujours aux joueurs : si vous avez la position, tirez ! Cela ne me pose aucun problème. Quand je repense à ce match contre l’Alba, ils ont joué une telle défense qu’ils nous ont littéralement forcés à tirer. Nous avions toujours une position pour tirer et j’ai dit aux joueurs de toujours profiter de la situation donnée. »

Tiago Splitter dit s’être particulièrement inspiré des coaches qu’il a eu comme joueur, Dusko Ivanovic à Baskonia et Gregg Popovich aux Spurs, et aussi Alenksandar Petrovic dont il est l’adjoint en équipe du Brésil.

« Je ne suis pas quelqu’un qui aime crier après les joueurs. Peut-être que parfois j’ai même besoin de les serrer dans mes bras. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je les laisse faire ce qu’ils veulent, j’essaie toujours de créer un nouveau défi pour le joueur. A Paris, la discipline et le professionnalisme requis sont respectés. Je ne suis pas là pour leur apprendre les bases, comment poser le ballon et faire un double pas. C’est à moi de leur présenter le plan, de les préparer et de les motiver pour le match, non seulement pour l’Euroleague, mais aussi pour les matches en France. Avançons ensemble vers les objectifs fixés ».

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