TP : Mais je dois m'en aller…
San Antonio le voilà. On vous le laisse même si on les aurait bien gardés pour le All Star Game à Bercy. Mais la NBA domine tout et dès qu’elle reprend ses droits, il n’y a rien à ajouter. Cependant, on aura quand même vécu quelques mois intéressants avec des joueurs à la fois star, professionnel, humble et reconnaissant du basket français dont ils proviennent. Ils y ont investi (TP à Villeurbanne, Boris Diaw à Bordeaux) et ils sont venus aider leur propre club. D’autres ont choisi la compétition et la compétitivité : Nicolas Batum, Pape Sy, Ronny Turiaf et d’autres ont chois leur club de coeur, Ian Mahinmi, Alexis Ajinca.
Dans le progrès, Tony Parker s’en va heureux et satisfait du travail accompli :
« On était un peu les Beatles »
« C’était une expérience que je n’oublierai jamais, qui ne se reproduira jamais étant donné que nous avons signé un accord de dix ans », détaille celui pour qui le meilleur souvenir de son séjour en France restera « le premier match contre Paris ! Ensuite, nos déplacements. Nous étions comme les Beatles ! C’était vraiment un truc de malade. On était un peu les Beatles. Partout où on allait c’était la folie. A Cholet c’était n’importe quoi (rires), au Havre aussi ».
« A Strasbourg aussi c’était génial parce que les gens savaient que c’était notre dernier match en pro A. C’est sympa de voir que les gens adorent le basket et qu’on peut avoir notre propre place. Après l’engouement suscité cet été par notre médaille à l’Euro, on a surfé sur cette vague ».
Le coup de booster a finalement était plus médiatique que sportif. Certes, les raleurs vont dit que cela a faussé le championnat et il n’est pas interdit de dire que Limoges n’aurait peut être pas perdu à Bordeaux sans Diaw en face, ou que Strasbourg aurait gagné sans TP et Turiaf à Villeurbanne ou que Nancy n’aurait pas eu ce parcours en Euroleague sans Nicolas Batum dans ses rangs. Mais ils ont apporté une visibilité que la basket n’avait pas et en tout cas que la Pro A et Pro B n’avait pas. Alors quoiqu’il en soit, merci les gars, revenaient quand vous voulez. TP et Ronny dans 2 ou trois ans ‘ Boris Diaw aussi ‘ Nicolas Batum dans 5 ou 6 ans, Ian Mahinmi dans 7 ou 8. Vous serez toujours les bienvenus.