Mickaël Hay (Elan Béarnais) : « 25 à 30 % du budget sert à rembourser la dette »
Après 16 journées de Pro B, l’Elan Béarnais est dans le ventre mou avec un bilan à l’équilibre (8 victoires, 8 défaites). Le club aux 9 titres de champion de France continue de payer les pots cassés de ses déboires financiers de l’époque des investisseurs américains, comme le rappelle Mickaël Hay, coach arrivé à l’intersaison, dans La Nouvelle République.
« Il faut dissocier ce qu’a été l’Elan Béarnais et ce qu’il est. Il y a énormément de boulot, à la fois sur et en dehors du terrain. J’adore ça mais il faut du temps. Et j’ai toujours été honnête dans ma communication. On a le plus gros budget (NDLR : 5,5 millions d’euros, assortis de la 4e masse salariale de Pro B avec 1,095 million d’euros) mais plus de 25 % voire 30 % servent à rembourser la dette. »
Un bilan pas « pas flamboyant » mais « pas dramatique »
Avec 90 % de l’effectif renouvelé cette saison, un nouveau meneur – Micah Speight en remplacement de Keshun Sherrill – arrivé le 10 décembre dernier et des blessures récentes (Dalil Hadi et Seydou Ndiaye forfaits, Ledlum incertain), l’ancien entraîneur blésois doit s’armer de patience avant d’être compétitif. Et pourquoi pas viser la remontée dans l’élite en cas de qualification aux playoffs d’accession.
« Notre bilan n’est pas flamboyant sans que cela soit dramatique. On s’est cherché dans notre cohésion et dans notre confiance. On a un fond de jeu qui n’est pas inintéressant mais on n’arrive pas à le stabiliser. Avec le travail qu’on a fait depuis un mois, je pense qu’on progresse. »
En effet, Pau reste sur deux succès loin du Palais des Sports, face à Blois (102-105) et Gries-Souffel (78-83). Et vise la passe de trois ce vendredi à 20h50 à l’Arena Futuroscope de Poitiers. Un match retransmis sur France 3 NoA.