Que sont devenus nos MVP U21 ?
Les fans de basket les plus assidus sur notre site le savent, BasketEurope réalise depuis la saison 2018-19 une étude la plus complète possible sur la place des U21 (les joueurs de 21 ans et moins) dans les principaux championnats européens et les trois plus importantes coupes d’Europe. Au terme de ce focus, nous avons nommé un ou plusieurs MVP chaque saison, les U21 qui affichaient les performances les plus impressionnantes et/ou prometteuses.
Mais au fait, quelle trajectoire ont-ils suivie ? Ont-ils réussi à poursuivre leur progression ou ont-ils stagné, voire régressé ? Nous avons exploré la carrière des douze MVPs distingués par BasketEurope, en rappelant pourquoi nous les avions « couronnés », en regardant l’évolution de leur carrière et en dressant le constat de leur situation actuelle. Situations très contrastées selon les uns et les autres…
Goga Bitadze (MVP 2019)
En 2018-19, le pivot géorgien (2,12 m, né en 1999) explosait tout en Ligue Adriatique, ce qui n’est pas rien pour un intérieur de 20 ans, dans un championnat tout de même compétitif. La suite ? Du relief.
Énorme avec le Mega MIS en 2018-19, Bitadze a également joué pour Buducnost, toujours en ABA League, mais surtout en Euroleague, pour un superbe rendement : 12,1 points, 6,4 rebonds, 1,2 passe, 16,2 d’évaluation. De quoi décrocher la 18e place à la draft NBA, choisi par les Pacers. Mais, aux États-Unis, il a très longtemps (de 2019 à 2022) alterné entre G-League, avec l’équipe réserve des Pacers, et Indiana, sans réellement réussir à faire son trou. Envoyé en cours de saison 2022-23 à Orlando, il y a trouvé plus de responsabilités et s’y est imposé comme un remplaçant fiable de près et au rebond. Reste que son manque de mobilité et sa défense ne l’ont pas aidé à percer au plus haut niveau. En revanche, avec la sélection géorgienne, il a plus que fait le job : en 2024, lors du TQO, il a produit, sur deux matchs, 14,0 points, 8,5 rebonds, 1,5 passe, 22,5 d’évaluation.
Cette saison semble enfin marquer une avancée intéressante pour le Géorgien au sein du Magic. Après un début d’exercice discret (moins de 6 minutes de jeu sur les trois premiers matchs), il a profité des blessures sur son poste pour obtenir plus de 17 minutes par rencontre, en démontrant son fort sens du rebond : 6,7 par match sur ce laps de temps. Comme beaucoup d’autres grands gabarits, il a clairement besoin de temps pour atteindre son optimum. Et il semble bien parti.