Salaires 2024-2025 – Nancy : Shevon Thompson et Clément Frisch, les très bonnes affaires
SLUC Nancy – saison 2024-2025
Budget : 5 769 000 euros (10e, +14 %)
Masse salariale : 1 721 000 euros (9e, +15 %)
Classement après 15 journées : 9e (7-8)
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Shevon Thompson n’est pas intrinsèquement supérieur aux pivots de l’Euroleague (Joffrey Lauvergne et Neal Sako à l’ASVEL, Kevarrius Hayes à Paris et le trio Donatas Motiejunas, Georgios Papagiannis, Mam Jaiteh à Monaco), mais il est incontestablement le numéro 1 de la Betclic Elite au poste 5 du dernier trimestre 2024.
Le big man de 2,13 m est premier du championnat national à l’évaluation (21,8), aux rebonds (8,5) et cinquième marqueur (15,8 points). Il a été élu Joueur du Mois de décembre et MVP du All-Star Game. Il apporte de plus une énergie communicative à ses équipiers et lui se nourrit de celle de Gentilly. « L’une des raisons qui m’a fait venir ici, c’est le public. Les supporters nous témoignent beaucoup d’affection », affirme-t-il. L’ancien joueur de G-League s’était fait remarquer à Ostende, mais ni en Turquie, ni en Allemagne ni en Espagne, ses étapes avant d’intégrer le roster de Fos-Mer. C’est donc une vraie réussite du championnat de France. Le Jamaïcain de 31 ans a prolongé son séjour à Nancy pour trois saisons et à un bon prix… Six fois moins cher que Donatas Motiejunas et Georgios Papagiannis qui sont dans une autre sphère.
Une évolution positive
Le SLUC a manqué d’un fil la Leaders Cup et son bilan (7 victoires et 8 défaites comme le 8e, Strasbourg) est globalement positif comme l’a fait remarquer le coach Sylvain Lautié à Ici Sud Lorraine : « On a joué des équipes d’Euroleague, Paris et Monaco, qui en début de saison était en pleine bourre, plus frais. Jouer des équipes d’Euroleague après 10 matches, c’est parfois plus facile. J’aurais signé, le club aurait signé pour avoir ce bilan parce que ça veut dire que dans le sprint de fin de saison, on peut essayer de progresser. Il ne faut pas oublier que l’on est monté avec la 5e masse salariale de Pro B. On a fait donc mieux de +5. La première année, on fait 14e avec la 16e masse salariale donc +2. L’année dernière, on avait une bonne masse salariale qui était en évolution, entre 13 et 14 et on finit 10e, +3. On est l’un des seuls clubs en France qui a gardé entre 50 et 60% de son effectif car on essaie d’avoir de la stabilité. On travaille avec raisonnabilité et sans faire de déclarations intempestives. »
Le SLUC a cette fois la 9e masse salariale. « Notre objectif, c’est de faire le top 8 », prévient Sylvain Lautié.